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Abstract
Il a longtemps ete considere, dans des etudes anterieures, que le malais et l’indonesien etaient des langues dissyllabiques, c’est-a-dire que les mots, dans chacune de ces langues, devaient comporter au moins deux syllabes. Cet article a pour objectif de montrer qu’en realite il existe, dans l’un et l’autre cas, des elements qui ne respectent pas cette exigence. Pour ce faire, on se centrera sur la troncature des noms de personnes et des termes d’adresse en malais et en indonesien. Cette etude illustre le fait que le principe de minimalite des langues est viole par les troncatures monosyllabiques, l’un des modeles de troncature, ainsi que par les troncatures disyllabiques. Si l’on tient compte du modele Morpheme - Base (MBT), les troncatures dans les deux langues doivent satisfaire la contrainte appelee BASE ≠ TRUNC, laquelle exige que les formes tronquees ne soient pas identiques a la forme de base . Il en resulte que les troncatures monosyllabiques emergent, en particulier, lorsque les bases sont disyllabiques, cette contrainte occupant un rang eleve dans le classement des contraintes portant sur ces deux langues.
期刊介绍:
La Linguistique se consacre à l"examen de tout ce qui touche au langage et aux langues, comme instruments de communication et d"expression. Elle traite donc de linguistique générale, de description des langues (phonétique, phonologie, syntaxe, sémantique, pragmatique, analyse de discours, etc.), de diachronie, de sociolinguistique, de psycholinguistique, de sémiologie, etc. La Linguistique recrute ses collaborateurs, en premier lieu, parmi les chercheurs qui dégagent la structure des langues à partir de l"observation de leur fonctionnement, mais aussi chez ceux qui s’intéressent à l"épistémologie et à la théorie.