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Abstract
Cet article soutient que le concept de ius archivi du « seuil d’archivage », dans lequel la réception des documents par des archives faisant autorité sert à authentifier ces documents, est inversé à l’ère des données gouvernementales ouvertes et des technologies civiques. Ces technologies de témoignage créent une attente de transparence qui renverse la fonction du seuil ; ce n’est que par la transmission de données hors des archives et dans l’espace public que l’authenticité peut être jugée. À l’époque des fausses nouvelles ou « fake news » et des soi-disant « faits alternatifs », cette dynamique est problématique et soulève des questions sur la participation aux systèmes d’information de l’État.