P. Gach , A. Dabadie , C. Sorensen , E. Quarello , B. Bonello , H. Pico , N. Hugues , P. Petit , G. Gorincour
{"title":"Imagerie multi-modalités de la coarctation aortique, du fœtus à l’adolescent","authors":"P. Gach , A. Dabadie , C. Sorensen , E. Quarello , B. Bonello , H. Pico , N. Hugues , P. Petit , G. Gorincour","doi":"10.1016/j.jradio.2016.03.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>La coarctation aortique (CoAo) est un rétrécissement focal du calibre de l’aorte, dont la localisation est isthmique à 95 %. Elle correspond à 5–8 % des cardiopathies congénitales. La découverte peut se faire soit devant un tableau d’insuffisance cardiaque aiguë néonatale, soit de manière fortuite à l’âge adulte devant une HTA sévère et résistante au traitement. Certains signes échographiques peuvent amener à la suspecter en période prénatale. Dans ce cas, il faut rechercher des anomalies associées influant le pronostic, organiser ou non la naissance dans un centre avec expertise cardiopédiatrique, et envisager la réalisation d’un caryotype. En postnatal, l’échographie et la radiographie thoracique sont indispensables, et le scanner est souvent l’examen de seconde intention chez le nourrisson et le petit enfant, où la résolution spatiale de l’IRM est mise en défaut. L’IRM avec synchronisation cardiaque est l’examen de référence, supérieure à l’écho-doppler surtout dans le suivi post-traitement de la CoAo. Le traitement de la CoAo peut être chirurgical ou endovasculaire, avec surveillance échographique et IRM pour la survenue d’éventuelles complications. Cet article se propose de faire le point détaillé, et illustré, de l’ensemble de ces données.</p></div>","PeriodicalId":49027,"journal":{"name":"Journal De Radiologie Diagnostique et Interventionnelle","volume":"97 2","pages":"Pages 215-225"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jradio.2016.03.003","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal De Radiologie Diagnostique et Interventionnelle","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2211570616300017","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
La coarctation aortique (CoAo) est un rétrécissement focal du calibre de l’aorte, dont la localisation est isthmique à 95 %. Elle correspond à 5–8 % des cardiopathies congénitales. La découverte peut se faire soit devant un tableau d’insuffisance cardiaque aiguë néonatale, soit de manière fortuite à l’âge adulte devant une HTA sévère et résistante au traitement. Certains signes échographiques peuvent amener à la suspecter en période prénatale. Dans ce cas, il faut rechercher des anomalies associées influant le pronostic, organiser ou non la naissance dans un centre avec expertise cardiopédiatrique, et envisager la réalisation d’un caryotype. En postnatal, l’échographie et la radiographie thoracique sont indispensables, et le scanner est souvent l’examen de seconde intention chez le nourrisson et le petit enfant, où la résolution spatiale de l’IRM est mise en défaut. L’IRM avec synchronisation cardiaque est l’examen de référence, supérieure à l’écho-doppler surtout dans le suivi post-traitement de la CoAo. Le traitement de la CoAo peut être chirurgical ou endovasculaire, avec surveillance échographique et IRM pour la survenue d’éventuelles complications. Cet article se propose de faire le point détaillé, et illustré, de l’ensemble de ces données.