{"title":"Gestion intégrée du roseau commun à la réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher (Neuville, Québec)","authors":"F. Messier, Réhaume Courtois","doi":"10.7202/1050996AR","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le roseau commun exotique (Phragmites australis [Cav.] Trin. ex Steud. subsp. australis) s’est propagé graduellement au cours des 20 dernières années dans la réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher, un site de 125 ha avec 19 ha de marais d’eau douce. Des inventaires réalisés de 2013 à 2015 ont permis d’identifier 41 clones de roseau sur le territoire du marais. Compte tenu des conditions du milieu et de l’accessibilité au site, 5 méthodes ont été privilégiées pour lutter contre le roseau : l’arrachage manuel des rhizomes, la fauche des tiges, le bâchage, l’excavation mécanique avec ensemencement et l’implantation d’une compétition végétale. La superficie totale occupée par les clones de roseau à la suite des interventions a diminué de 19 %, passant de 7579 m2 en 2013 à 6132 m2 en 2017. L’excavation mécanique avec ensemencement, l’arrachage manuel et le bâchage ont engendré de fortes diminutions des superficies occupées par le roseau (baisses respectives de 99 %, 88 % et 47 %), tandis que la fauche et la compétition végétale ont eu un effet plus faible (diminution d’au plus 28 %).","PeriodicalId":82082,"journal":{"name":"Naturalia Monspeliensia. Serie botanique","volume":"18 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-08-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Naturalia Monspeliensia. Serie botanique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.7202/1050996AR","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Le roseau commun exotique (Phragmites australis [Cav.] Trin. ex Steud. subsp. australis) s’est propagé graduellement au cours des 20 dernières années dans la réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher, un site de 125 ha avec 19 ha de marais d’eau douce. Des inventaires réalisés de 2013 à 2015 ont permis d’identifier 41 clones de roseau sur le territoire du marais. Compte tenu des conditions du milieu et de l’accessibilité au site, 5 méthodes ont été privilégiées pour lutter contre le roseau : l’arrachage manuel des rhizomes, la fauche des tiges, le bâchage, l’excavation mécanique avec ensemencement et l’implantation d’une compétition végétale. La superficie totale occupée par les clones de roseau à la suite des interventions a diminué de 19 %, passant de 7579 m2 en 2013 à 6132 m2 en 2017. L’excavation mécanique avec ensemencement, l’arrachage manuel et le bâchage ont engendré de fortes diminutions des superficies occupées par le roseau (baisses respectives de 99 %, 88 % et 47 %), tandis que la fauche et la compétition végétale ont eu un effet plus faible (diminution d’au plus 28 %).