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Abstract
Dans un air, fort heureusement encore transparent dans nos contrées, le seul caractère que
peut en percevoir le public est ce qu’il nomme l’« odeur ». C’est donc l’« odeur » qui devient la cause de tous
les maux ressentis. Mais pour pouvoir étudier ce sujet, les chercheurs ont besoin d’un peu plus
d’informations que « ça pue ! ». Dans une première étape, il convient de comprendre que ce mot contient de
nombreux messages à décrypter : la cause et ses caractéristiques, ses effets sur le riverain qui y ajoute son
apport personnel. Ensuite, après avoir fait un tour d’horizon de ce qu’il se fait habituellement au moyen de
jurys de nez sous différentes formes et jusqu’aux « nez électroniques », l’article montre la nécessité de
trouver un outil tangible qui permette de partager, de manière rationnelle, les informations et de croiser les
différents types de données recueillies. Il se concentre seulement sur une fraction de l’odeur globale : la
perception stricte de l’odorité qui peut alors être décrite de manière objective après une formation adéquate
des sujets. Cette approche montre que l’emploi du langage du Champ des odeurs, développé il y a quarante
ans, apporte toute son efficacité en l’utilisant dans des protocoles adaptés. L’auteur partage une expérience
riche dans le domaine de l’environnement. L’obtention des profils olfactifs spécifiques des sources ou de l’air
respiré par les habitants a permis de distinguer les objets odorants, d’en reconnaître les sources et les
composés qui en sont responsables ainsi que d’en apprécier les relations avec les ressentis de la population.
Il n’en demeure pas moins que les différentes approches ont chacune leur signification et leur intérêt, mais
il convient d’éviter l’erreur de vouloir trouver toutes les réponses avec une seule de ces démarches.