{"title":"Authority, Protestantism and Cecil B DeMille’s early silent films (1913-1923)","authors":"R. C. D. Beauregard","doi":"10.3406/CALIB.2005.1564","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L'autorite est un element majeur du cinema de Cecil B. de Mille. On a souvent attaque sa conduite personnelle de realisateur et producteur pour son autoritarisme insupportable, et ses films fournissent generalement une justification de l'autorite non seulement des heros dont il choisit de raconter l'histoire, mais aussi comme presence visible du realisateur du film en qualite de demiurge. De tous ses films seuls les films muets sont traites dans cet article : Le Tricheur (1915) Jeanne la Femme (1917), Le Choeur qui murmure (1918), Les Dix Commandements (1923), tous disponibles aux USA (sur Internet). Le sujet de ces films est la representation de l'autorite et du protestantisme : nous ne discuterons pas des comedies, bien qu'elles soient egalement un sujet interessant et approprie. Le choix d'un contexte moderne pour une histoire biblique est caracteristique des Dix Commandements, mais il sert aussi dans Jeanne, film de guerre base sur la foi de Jeanne en ses Voix. Lorsque l'autorite n 'est pas explicitement enveloppee d'une robe religieuse, elle reste neanmoins ancree dans le protestantisme : bien qu 'il ait ete Episcopalien par 'l'autorite' de son pere, ces films oscillent entre la predestination calviniste (Le Choeur) et la croyance en la redemption (Dix Commandements). L'iconoclostie protestante s'interpose par un usage preraphaelite d'images religieuses, tandis que l'eclairage est la caracteristique principale de cette esthetique de l'autorite surnaturelle (voix de la conscience du personnage, ou metamorphose du personnage par la foi en Dieu).","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2005-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Anglophonia","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3406/CALIB.2005.1564","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
L'autorite est un element majeur du cinema de Cecil B. de Mille. On a souvent attaque sa conduite personnelle de realisateur et producteur pour son autoritarisme insupportable, et ses films fournissent generalement une justification de l'autorite non seulement des heros dont il choisit de raconter l'histoire, mais aussi comme presence visible du realisateur du film en qualite de demiurge. De tous ses films seuls les films muets sont traites dans cet article : Le Tricheur (1915) Jeanne la Femme (1917), Le Choeur qui murmure (1918), Les Dix Commandements (1923), tous disponibles aux USA (sur Internet). Le sujet de ces films est la representation de l'autorite et du protestantisme : nous ne discuterons pas des comedies, bien qu'elles soient egalement un sujet interessant et approprie. Le choix d'un contexte moderne pour une histoire biblique est caracteristique des Dix Commandements, mais il sert aussi dans Jeanne, film de guerre base sur la foi de Jeanne en ses Voix. Lorsque l'autorite n 'est pas explicitement enveloppee d'une robe religieuse, elle reste neanmoins ancree dans le protestantisme : bien qu 'il ait ete Episcopalien par 'l'autorite' de son pere, ces films oscillent entre la predestination calviniste (Le Choeur) et la croyance en la redemption (Dix Commandements). L'iconoclostie protestante s'interpose par un usage preraphaelite d'images religieuses, tandis que l'eclairage est la caracteristique principale de cette esthetique de l'autorite surnaturelle (voix de la conscience du personnage, ou metamorphose du personnage par la foi en Dieu).