{"title":"L'épaisseur des graphes complets K34 et K40","authors":"Jean Mayer","doi":"10.1016/S0021-9800(70)80023-0","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>Un graphe est défini comme l'union de plusieurs autres si 1°) l'ensemble de ses sommets est l'union des ensembles des sommets des graphes composants, 2°) l'ensemble de ses arêtes est l'union des ensembles des arêtes des graphes composants. On définit alors l'<em>épaisseur</em> d'un graphe <em>G</em> comme le nombre minimum des graphes planaires dont l'union est isomorphe à <em>G</em>.</p><p>Le problème de l'épaisseur des graphes complets a été résolu par F. Harary et L. W. Beineke pour tous les graphes <em>K<sub>n</sub> (n</em> nombre de sommets) où <em>n≠6m</em>+4. L'épaisseur est connue en outre pour <em>n</em>=4, 10, 28. Elle a été récemment déterminée par A. Hobbs pour <em>n</em>=22.</p><p>L'objet du présent article est de déterminer l'épaisseur des graphes <em>K</em><sub>34</sub> et <em>K</em><sub>40</sub>; celle-ci est égale à la limite inférieure déduite par F. Harary et L. W. Beineke de la formule d'Euler. On peut conjecturer très vraisemblablement que cette valeur limite est aussi vérifiée par les graphes <em>K<sub>6m+4</sub> (m</em>≥7)<span><sup>*</sup></span>.</p></div>","PeriodicalId":100765,"journal":{"name":"Journal of Combinatorial Theory","volume":"9 2","pages":"Pages 162-173"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1970-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0021-9800(70)80023-0","citationCount":"4","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal of Combinatorial Theory","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0021980070800230","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Un graphe est défini comme l'union de plusieurs autres si 1°) l'ensemble de ses sommets est l'union des ensembles des sommets des graphes composants, 2°) l'ensemble de ses arêtes est l'union des ensembles des arêtes des graphes composants. On définit alors l'épaisseur d'un graphe G comme le nombre minimum des graphes planaires dont l'union est isomorphe à G.
Le problème de l'épaisseur des graphes complets a été résolu par F. Harary et L. W. Beineke pour tous les graphes Kn (n nombre de sommets) où n≠6m+4. L'épaisseur est connue en outre pour n=4, 10, 28. Elle a été récemment déterminée par A. Hobbs pour n=22.
L'objet du présent article est de déterminer l'épaisseur des graphes K34 et K40; celle-ci est égale à la limite inférieure déduite par F. Harary et L. W. Beineke de la formule d'Euler. On peut conjecturer très vraisemblablement que cette valeur limite est aussi vérifiée par les graphes K6m+4 (m≥7)*.