{"title":"Productivism, Neoliberalism, and Responses to Regional Disparities in Canada: The Case of the Atlantic Canada Opportunities Agency","authors":"Karen Foster","doi":"10.1353/aca.2019.0012","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Bien que la loi de 1987 instituant l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) ne fasse aucune mention de la productivité, celle-ci se trouve aujourd'hui au cœur des priorités. Je fais valoir que la modification du mandat de l'APECA reflète l'essor d'une idée que d'autres spécialistes ont appelée le « productivisme » : la notion voulant que la croissance économique (généralement sous la forme d'une hausse de productivité) est une bonne chose en soi. Cette idée a façonné non seulement le programme d'action d'autres organismes gouvernementaux, mais aussi tout le projet de redistribution régionale, les conceptions de l'unité nationale et la façon dont les experts et les profanes comprennent ce qu'est l'économie canadienne et comment elle fonctionne.Abstract:Nowhere in the 1987 act establishing the Atlantic Canada Opportunities Agency (ACOA) was there any mention of productivity, but today it is its top priority. I argue that ACOA's shifting mandate reflects the growth of a idea other scholars have called \"productivism\" – the idea that economic growth (usually by way of productivity growth) is a good, in and of itself. This idea has shaped not only the agendas of other government agencies, but the entire project of regional redistribution, conceptions of national unity, and expert and lay understandings of what the Canadian economy is and how it functions.","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"25 1","pages":"117 - 145"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Regioni","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1353/aca.2019.0012","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Social Sciences","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Bien que la loi de 1987 instituant l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) ne fasse aucune mention de la productivité, celle-ci se trouve aujourd'hui au cœur des priorités. Je fais valoir que la modification du mandat de l'APECA reflète l'essor d'une idée que d'autres spécialistes ont appelée le « productivisme » : la notion voulant que la croissance économique (généralement sous la forme d'une hausse de productivité) est une bonne chose en soi. Cette idée a façonné non seulement le programme d'action d'autres organismes gouvernementaux, mais aussi tout le projet de redistribution régionale, les conceptions de l'unité nationale et la façon dont les experts et les profanes comprennent ce qu'est l'économie canadienne et comment elle fonctionne.Abstract:Nowhere in the 1987 act establishing the Atlantic Canada Opportunities Agency (ACOA) was there any mention of productivity, but today it is its top priority. I argue that ACOA's shifting mandate reflects the growth of a idea other scholars have called "productivism" – the idea that economic growth (usually by way of productivity growth) is a good, in and of itself. This idea has shaped not only the agendas of other government agencies, but the entire project of regional redistribution, conceptions of national unity, and expert and lay understandings of what the Canadian economy is and how it functions.