{"title":"Dialectical Sonorities: Carbon Footprints in Peter Culley’s The Climax Forest","authors":"Jonathan Skinner, T. Crompton","doi":"10.3917/ETAN.741.0082","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article s’interesse a l’œuvre de Peter Culley, ecrivain de l’ile de Vancouver, et explore la maniere dont les productions poetiques ecrites sur d’anciens sites d’extraction de matieres premieres rendent compte des differents types de dommages reperes a l’echelle locale et mondiale, et y repondent. En tant que forme, la poesie tend a se situer a la [semi-]peripherie des economies institutionnelles et creatives, et nous avancons que des œuvres telles que celle de Culley sont souvent negligees alors qu’elles peuvent contribuer a l’etude d’une modernite inegale et combinee et de ses frontieres ecologiques. La trilogie Hammertown de Culley invite a des lectures collaboratives et collocatives par le biais de differents medias, et notre article repond a cette invitation en proposant une methodologie participative. En nous appuyant sur le concept de « sonorite dialectique » de Mirko M. Hall, nous montrons que l’identification de la « place reelle » occupee par le petro-capitalisme ne suppose pas tant de nouvelles strategies narratives que de nouvelles techniques acoustiques. Notre quete sonore d’un autre type d’avenir dans le present remixe de la poesie de Culley nous conduit a deviner des paysages au detour d’images de declin mais aussi d’ouvertures possibles, et a toucher l’histoire en tant qu’echappatoire a l’histoire : par ce biais nous restons a l’ecoute des difficultes de notre present endommage.","PeriodicalId":51995,"journal":{"name":"ETUDES ANGLAISES","volume":"13 1","pages":"82-103"},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2021-05-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"ETUDES ANGLAISES","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/ETAN.741.0082","RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"LITERATURE","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Cet article s’interesse a l’œuvre de Peter Culley, ecrivain de l’ile de Vancouver, et explore la maniere dont les productions poetiques ecrites sur d’anciens sites d’extraction de matieres premieres rendent compte des differents types de dommages reperes a l’echelle locale et mondiale, et y repondent. En tant que forme, la poesie tend a se situer a la [semi-]peripherie des economies institutionnelles et creatives, et nous avancons que des œuvres telles que celle de Culley sont souvent negligees alors qu’elles peuvent contribuer a l’etude d’une modernite inegale et combinee et de ses frontieres ecologiques. La trilogie Hammertown de Culley invite a des lectures collaboratives et collocatives par le biais de differents medias, et notre article repond a cette invitation en proposant une methodologie participative. En nous appuyant sur le concept de « sonorite dialectique » de Mirko M. Hall, nous montrons que l’identification de la « place reelle » occupee par le petro-capitalisme ne suppose pas tant de nouvelles strategies narratives que de nouvelles techniques acoustiques. Notre quete sonore d’un autre type d’avenir dans le present remixe de la poesie de Culley nous conduit a deviner des paysages au detour d’images de declin mais aussi d’ouvertures possibles, et a toucher l’histoire en tant qu’echappatoire a l’histoire : par ce biais nous restons a l’ecoute des difficultes de notre present endommage.
期刊介绍:
Fondée en 1937 pour prendre la suite de la Revue anglo-américaine, la revue Études anglaises jouit d’une très vaste audience nationale et internationale. Accueillant les travaux des anglicistes français et étrangers, la revue paraît à raison de quatre numéros annuels de 128 pages chacun. Études anglaises n’entend pas se borner à des recherches littéraires, et publie également des études de linguistique et de civilisation. De même convient-il d’entendre l’épithète « anglaises » de la façon la plus large, puisque la revue s’adresse également aux américanistes et aux spécialistes de tous les pays anglophones.