P. Meria , C. Almeras , Lithiasis Committee of the French Association of Urology (CLAFU)
{"title":"2022 Recommendations of The AFU Lithiasis Committee: Open surgery and laparoscopy","authors":"P. Meria , C. Almeras , Lithiasis Committee of the French Association of Urology (CLAFU)","doi":"10.1016/j.purol.2023.08.007","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>Only few hundred interventions are performed in France each year to remove upper urinary tract stones using a laparoscopic/robotic transperitoneal or retroperitoneal approach. These interventions are proposed to patients with large (><!--> <!-->20<!--> <span>mm) and complex stones, sometimes after failure of endoscopic techniques or in the presence of malformations<span> that can be treated at the same time. The major interest of these interventions is the possibility to remove the whole stone without prior fragmentation. Some anatomical situations can increase the technical difficulty, particularly the presence of an intrarenal pelvis and the presence of pelvic and periureteral adhesions. The reported complications are essentially urinary fistula and ureteral stenosis, the risks of which are reduced by the use of double J stenting. As struvite stones are more friable, their whole removal is more difficult and may lead to dispersion of fragments, particularly during laparoscopy. Conventional open surgery has a higher stone-free rate, but comes with a greater kidney function loss.</span></span></p></div><div><h3>Methodology</h3><p>These recommendations were developed using two methods: the Clinical Practice Recommendation (CPR) method and the ADAPTE method, depending on whether the question was considered in the European Association of Urology (EAU) recommendations (<span>https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis</span><svg><path></path></svg>) (EAU Guidelines on urolithiasis. 2022) and their adaptability to the French context.</p></div><div><p>Seulement quelques centaines d’interventions sont réalisées annuellement en France pour retirer des calculs du haut-appareil par voie d’abord cœlioscopique/robotisée transpéritonéale ou rétropéritonéale. Ces traitements s’adressent à des calculs volumineux (plus de 20<!--> <!-->mm) et complexes, parfois après échec des techniques endoscopiques ou en cas d’association avec des malformations dont le traitement peut être réalisé dans le même temps. L’intérêt majeur est l’extraction des calculs en monobloc sans fragmentation préalable. Certaines situations anatomiques peuvent augmenter la difficulté technique, en particulier la présence d’un bassinet intra-sinusal ainsi que la présence d’adhérences péri-pyéliques et péri-urétérales. Les complications rencontrées sont essentiellement les fistules urinaires et les sténoses urétérales dont les risques sont diminués par la mise en place d’une endoprothèse double J. Les calculs majoritairement composés de struvite étant plus friables, leur extraction monobloc plus difficile peut occasionner une dispersion des fragments notamment en cœlioscopie. La chirurgie classique par voie ouverte a montré un taux plus élevé de SFR au prix d’une détérioration plus importante de la fonction rénale.</p></div><div><h3>Méthodologie</h3><p><span>Ces recommandations ont été élaborées selon deux méthodes : la méthode RPC (Recommandation pour la pratique clinique) et la méthode ADAPTE, en fonction de la considération ou non de la question dans les recommandations de l’EAU (</span><span>https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis</span><svg><path></path></svg> [EAU Guidelines on urolithiasis. 2022]) et de leur adaptabilité au contexte français.</p></div>","PeriodicalId":20635,"journal":{"name":"Progres En Urologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2023-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Progres En Urologie","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1166708723001598","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"UROLOGY & NEPHROLOGY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Only few hundred interventions are performed in France each year to remove upper urinary tract stones using a laparoscopic/robotic transperitoneal or retroperitoneal approach. These interventions are proposed to patients with large (> 20 mm) and complex stones, sometimes after failure of endoscopic techniques or in the presence of malformations that can be treated at the same time. The major interest of these interventions is the possibility to remove the whole stone without prior fragmentation. Some anatomical situations can increase the technical difficulty, particularly the presence of an intrarenal pelvis and the presence of pelvic and periureteral adhesions. The reported complications are essentially urinary fistula and ureteral stenosis, the risks of which are reduced by the use of double J stenting. As struvite stones are more friable, their whole removal is more difficult and may lead to dispersion of fragments, particularly during laparoscopy. Conventional open surgery has a higher stone-free rate, but comes with a greater kidney function loss.
Methodology
These recommendations were developed using two methods: the Clinical Practice Recommendation (CPR) method and the ADAPTE method, depending on whether the question was considered in the European Association of Urology (EAU) recommendations (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis) (EAU Guidelines on urolithiasis. 2022) and their adaptability to the French context.
Seulement quelques centaines d’interventions sont réalisées annuellement en France pour retirer des calculs du haut-appareil par voie d’abord cœlioscopique/robotisée transpéritonéale ou rétropéritonéale. Ces traitements s’adressent à des calculs volumineux (plus de 20 mm) et complexes, parfois après échec des techniques endoscopiques ou en cas d’association avec des malformations dont le traitement peut être réalisé dans le même temps. L’intérêt majeur est l’extraction des calculs en monobloc sans fragmentation préalable. Certaines situations anatomiques peuvent augmenter la difficulté technique, en particulier la présence d’un bassinet intra-sinusal ainsi que la présence d’adhérences péri-pyéliques et péri-urétérales. Les complications rencontrées sont essentiellement les fistules urinaires et les sténoses urétérales dont les risques sont diminués par la mise en place d’une endoprothèse double J. Les calculs majoritairement composés de struvite étant plus friables, leur extraction monobloc plus difficile peut occasionner une dispersion des fragments notamment en cœlioscopie. La chirurgie classique par voie ouverte a montré un taux plus élevé de SFR au prix d’une détérioration plus importante de la fonction rénale.
Méthodologie
Ces recommandations ont été élaborées selon deux méthodes : la méthode RPC (Recommandation pour la pratique clinique) et la méthode ADAPTE, en fonction de la considération ou non de la question dans les recommandations de l’EAU (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis [EAU Guidelines on urolithiasis. 2022]) et de leur adaptabilité au contexte français.
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