{"title":"The future of conservation and development in Madagascar: time for a new paradigm?","authors":"Ivan R. Scales","doi":"10.4314/MCD.V9I1.2","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"The history of conservation policy and practice in Madagascar over the last 30 years shows that the Malagasy government, donors and non - governmental organisations (NGOs) have not been short of bold solutions, with ambitious attempts to involve local communities in resource management as well as expand protected areas. While there have been notable achievements, continued threats to the island’s flora and fauna, as well as the negative impacts that conservation policy has often had on rural livelihoods, show that there is still much to be done. So what are the lessons from the past and the challenges ahead? In this paper I provide a broad overview of recent research in the social sciences on conservation and development in Madagascar. I argue that conservation science and policy have often been based on overly simplistic understandings of human-environment interactions and sometimes even plain myths. This has contributed to a narrow policy vision, with important issues and ecosystems receiving less attention. Furthermore, conservation policy continues to be based on a highly uneven distribution of costs and benefits. In order to address these limitations, research and policy must do more to deal with differences in perceptions, priorities and power and be willing to embrace trade - offs between various conservation and development goals. Resume L’histoire de la politique et la pratique de la protection de la nature a Madagascar au cours des 30 dernieres annees montre que le gouvernement malgache, les donateurs, et les organisations non - gouvernementales (ONG) n’ont pas manque de grandes solutions. Cela inclut l’implication des communautes locales dans la gestion des ressources naturelles ainsi que l’expansion des aires protegees. Malgre des reussites notables, il reste beaucoup a faire car la biodiversite continue d’etre menacee et les politiques adoptees ont souvent eu des impacts negatifs sur les moyens d’existence des menages ruraux. Quelles sont les lecons a tirer du passe et les defis a relever pour le futur ? Au cours des deux dernieres annees, j’ai eu le privilege d’etre le redacteur et coordinateur d’une publication sur la ‘Conservation et la Gestion de l’Environnement a Madagascar’ (Routledge, Londres). Je me propose de resumer ici les themes, les enjeux et les debats qui ont emerge de cette publication. Mon argument principal est que la science et la politique de la conservation a Madagascar ont souvent ete basees sur une conception etroite des interactions entre l’homme et l’environnement, en particulier sur les facteurs sociaux, politiques et economiques de l’utilisation des ressources naturelles et la degradation de l’environnement. Les histoires de crise jalonnent le discours environnemental de Madagascar dans lequel dominent les problematiques. Le leitmotiv le plus commun, qui est aussi le plus problematique, porte sur l’idee que le deboisement de l’ile a ete de 90%. Ce ‘fait’ est souvent enonce dans la litterature academique et generalement repris les organisations de conservation de la nature afin de montrer l’urgence du probleme de la degradation de l’environnement. En consequence les zones herbeuses de l’ile sont tout simplement percues comme des paysages degrades. Un autre leitmotiv concerne la culture sur brulis qui est imputee a la pauvrete et une ignorance de ‘meilleures’ pratiques. Ces formules galvaudees ont contribue a une politique aux perspectives restreintes dans laquelle certaines problematiques et des ecosystemes importants ne recoivent pas les considerations qu’ils meritent. Elles ont egalement contribue a etablir des ‘forteresses de la conservation’ qui sont essentiellement fondees sur l’exclusion des paysans malgaches des zones protegees avec son lot de consequences sur les moyens d’existence des populations rurales. Malgre les efforts deployes pour impliquer les communautes rurales dans la gestion des ressources naturelles, la politique continue d’aboutir a une repartition inegale des couts et des avantages. Pour trouver une solution, la recherche et les politiques doivent adopter un nouveau paradigme qui : i) s’eloigne des recits et des mythes problematiques ; ii) reconnaisse les differences dans les perceptions et les priorites des divers acteurs ; iii) adopte l’arbitrage entre les differents objectifs de conservation et de developpement ; et iv) englobe un ensemble plus diversifie de voix et d’opinions.","PeriodicalId":89438,"journal":{"name":"Madagascar conservation and development","volume":"9 1","pages":"5-12"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2014-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.4314/MCD.V9I1.2","citationCount":"32","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Madagascar conservation and development","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4314/MCD.V9I1.2","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
The history of conservation policy and practice in Madagascar over the last 30 years shows that the Malagasy government, donors and non - governmental organisations (NGOs) have not been short of bold solutions, with ambitious attempts to involve local communities in resource management as well as expand protected areas. While there have been notable achievements, continued threats to the island’s flora and fauna, as well as the negative impacts that conservation policy has often had on rural livelihoods, show that there is still much to be done. So what are the lessons from the past and the challenges ahead? In this paper I provide a broad overview of recent research in the social sciences on conservation and development in Madagascar. I argue that conservation science and policy have often been based on overly simplistic understandings of human-environment interactions and sometimes even plain myths. This has contributed to a narrow policy vision, with important issues and ecosystems receiving less attention. Furthermore, conservation policy continues to be based on a highly uneven distribution of costs and benefits. In order to address these limitations, research and policy must do more to deal with differences in perceptions, priorities and power and be willing to embrace trade - offs between various conservation and development goals. Resume L’histoire de la politique et la pratique de la protection de la nature a Madagascar au cours des 30 dernieres annees montre que le gouvernement malgache, les donateurs, et les organisations non - gouvernementales (ONG) n’ont pas manque de grandes solutions. Cela inclut l’implication des communautes locales dans la gestion des ressources naturelles ainsi que l’expansion des aires protegees. Malgre des reussites notables, il reste beaucoup a faire car la biodiversite continue d’etre menacee et les politiques adoptees ont souvent eu des impacts negatifs sur les moyens d’existence des menages ruraux. Quelles sont les lecons a tirer du passe et les defis a relever pour le futur ? Au cours des deux dernieres annees, j’ai eu le privilege d’etre le redacteur et coordinateur d’une publication sur la ‘Conservation et la Gestion de l’Environnement a Madagascar’ (Routledge, Londres). Je me propose de resumer ici les themes, les enjeux et les debats qui ont emerge de cette publication. Mon argument principal est que la science et la politique de la conservation a Madagascar ont souvent ete basees sur une conception etroite des interactions entre l’homme et l’environnement, en particulier sur les facteurs sociaux, politiques et economiques de l’utilisation des ressources naturelles et la degradation de l’environnement. Les histoires de crise jalonnent le discours environnemental de Madagascar dans lequel dominent les problematiques. Le leitmotiv le plus commun, qui est aussi le plus problematique, porte sur l’idee que le deboisement de l’ile a ete de 90%. Ce ‘fait’ est souvent enonce dans la litterature academique et generalement repris les organisations de conservation de la nature afin de montrer l’urgence du probleme de la degradation de l’environnement. En consequence les zones herbeuses de l’ile sont tout simplement percues comme des paysages degrades. Un autre leitmotiv concerne la culture sur brulis qui est imputee a la pauvrete et une ignorance de ‘meilleures’ pratiques. Ces formules galvaudees ont contribue a une politique aux perspectives restreintes dans laquelle certaines problematiques et des ecosystemes importants ne recoivent pas les considerations qu’ils meritent. Elles ont egalement contribue a etablir des ‘forteresses de la conservation’ qui sont essentiellement fondees sur l’exclusion des paysans malgaches des zones protegees avec son lot de consequences sur les moyens d’existence des populations rurales. Malgre les efforts deployes pour impliquer les communautes rurales dans la gestion des ressources naturelles, la politique continue d’aboutir a une repartition inegale des couts et des avantages. Pour trouver une solution, la recherche et les politiques doivent adopter un nouveau paradigme qui : i) s’eloigne des recits et des mythes problematiques ; ii) reconnaisse les differences dans les perceptions et les priorites des divers acteurs ; iii) adopte l’arbitrage entre les differents objectifs de conservation et de developpement ; et iv) englobe un ensemble plus diversifie de voix et d’opinions.
马达加斯加过去30年的保护政策和实践的历史表明,马达加斯加政府、捐助者和非政府组织(ngo)并不缺乏大胆的解决方案,他们雄心勃勃地尝试让当地社区参与资源管理,并扩大保护区。虽然取得了显著的成就,但对岛上动植物的持续威胁,以及保护政策对农村生计的负面影响,表明仍有许多工作要做。那么,过去的教训和未来的挑战是什么呢?在这篇论文中,我提供了一个关于马达加斯加保护和发展的社会科学研究的广泛概述。我认为,保护科学和政策往往是建立在对人与环境相互作用过于简单的理解之上,有时甚至是纯粹的神话。这导致政策视野狭窄,重要问题和生态系统受到的关注较少。此外,养护政策仍然是建立在成本和利益分配极不平衡的基础上的。为了解决这些限制,研究和政策必须做更多的工作来处理观念、优先事项和权力的差异,并愿意在各种保护和发展目标之间进行权衡。马达加斯加的政治和自然保护实践史:30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史、30年的历史。Cela包括“社区的含义”、“地方的含义”、“资源的含义”、“自然的含义”和“扩展的含义”。Malgre des reussites值得注意的是,它将继续保持生物多样性的美丽和公平,因为它将继续受到威胁,因为它将采取政治措施来解决其影响,负面影响和管理的存在的动力。奎勒斯给了我们一个过去的时代,给了我们一个未来的时代。《马达加斯加保护与环境问题》的出版物(伦敦劳特利奇)。我提出了新的主题,新的乐趣和新的争论不会在出版物中出现。我的论点是,在马达加斯加,科学和政治是保护的基础,在人与环境的相互作用的基础上,特别是在社会因素、政治和经济方面,自然资源的利用和环境的退化。马达加斯加的历史是危机的历史,是环境的历史,是问题的历史。“动机”加“公共”,“安静”加“问题”,“快乐”加“思想”加“放松”加“问题”加“90%”。“fait”的意思是“fait”的意思是“fait”的意思是“fait”的意思是“fait”的意思是“fait”的意思是“fait”的意思是“fait”。因此,这些区域的数量减少了,因为它们的数量减少了,而价格下降了。真正的动机是指“文化上的暴力”、“文化上的暴力”、“文化上的暴力”和“文化上的无知”。这些公式将有助于政治和观点的统一,限制和解决某些问题,以及生态系统的重要问题,这些问题将得到更多的考虑。不平等有助于建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”,建立“保护的基础”。马格里的努力部署了更多的社区、农村和资源、自然资源的问题,政治方面继续致力于重新分配,而不包括资源和优势。为了解决这一问题,我们的研究和政治都需要采用新的范式:1)我们的研究和政治都需要解决这些问题;Ii)识别不同行为者之间的差异、认知和优先事项;(三)在保护和发展目标上采取不同的套利策略;(四)结合联合国整体和多样化的声音和意见。