Local community perceptions of conservation policy: rights, recognition and reactions

M. Vuola, Aili Pyhälä
{"title":"Local community perceptions of conservation policy: rights, recognition and reactions","authors":"M. Vuola, Aili Pyhälä","doi":"10.4314/MCD.V11I2.6","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Biodiversity conservation in post-colonial contexts typically takes the form of state-imposed protected areas. Such conservation strategies, especially when failing to involve local communities, have resulted in conflicts between protected area managers and local communities, thereby diminishing conservation effectiveness. This research examines local community institutions, perceptions, and involvement with regard to the management of Ranomafana National Park, South-Eastern Madagascar. Data was collected at the end of 2014 in five case study villages around the park. Our findings indicate that imposed protected area regulations have provoked a wide range of mostly negative reactions amongst local villagers, largely due to lack of communication and negotiation on the part of protected area managers. What few attempts have been made to involve local communities in conservation and development activities have been met with local skepticism and have only served to reinforce existing power asymmetries within local communities. We argue that increasing local autonomy would help to boost local villagers’ self-esteem, and enable local communities to have a more equal playing field for future negotiations with conservation authorities. Furthermore, this would also likely trigger more local interest, initiative, and ownership with regards to conservation. Although the Ranomafana National Park area is currently regarded by many local villagers as illegitimate, there is widespread willingness across all five communities to collaborate with conservation authorities, presenting enormous potential for more successful conservation; potential that – at least to date – remains untapped. RESUME Conserver la biodiversite dans un contexte postcolonial se materialise generalement sous forme de zones protegees etablies par l’Etat. Cependant, ces strategies de conservation menent souvent a des conflits entre gestionnaires et communautes locales, affectant en retour leur soutien a la mise en place de zones protegees. Les conservationnistes reconnaissent donc de plus en plus l’importance de considerer l’engagement des communautes locales dans la prise de decisions et la mise en oeuvre d’actions de conservation, afin notamment que ces actions soient efficaces. Cette etude se focalise sur les institutions des communautes locales, leurs perceptions et leur engagement concernant la gestion du Parc National Ranomafana, au Sud-Est de Madagascar. Les donnees furent collectees a la fin de l’annee 2014 dans cinq villages situes autour du parc. Nos resultats indiquent que les reglementations imposees par le parc ont provoque un large eventail de reactions, principalement negatives, de la part des villageois, du a un manque de communication et de negociations de la part des gestionnaires du parc. Les quelques tentatives d’inclusion des communautes locales dans les patrouilles de surveillance du parc n’ont servi qu’a renforcer les asymetries de pouvoir pre-existantes. De meme, seulement une petite partie des residents locaux peuvent beneficier de la gestion du parc. Les familles les plus vulnerables economiquement continuent a dependre etroitement de ressources forestieres dont l’exploitation est interdite, risquant des sanctions de la part des gestionnaires du parc qui perturbent encore plus la cohesion sociale a l’echelle locale. Les autorites sont en retour reticentes a accorder leur confiance aux villageois. Meme si l’on ne peut pas s’attendre a ce que ce cycle de mefiance disparaisse soudainement, les tensions actuelles entre communautes locales et gestionnaires du parc doivent s’estomper si le but est d’obtenir une gestion durable du parc a long-terme. Nous nous prononcons en faveur d’une plus grande autonomie locale qui permettrait non seulement de developper l’estime de soi des membres de la communaute, mais susciterait egalement plus d’interet et d’appropriation envers les actions de conservation, permettant ainsi aux communautes locales d’etre sur un pied d’egalite lors de futures negociations avec les autorites du parc. En conclusion, alors que la zone protegee est majoritairement percue comme illegitime, il existe une volonte reelle de la part des cinq communautes de collaborer avec les autorites chargees de la conservation, presentant un potentiel enorme - qui reste pour l’instant inexploite - en terme d’amelioration des actions de conservation.","PeriodicalId":89438,"journal":{"name":"Madagascar conservation and development","volume":"11 1","pages":"77-86"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-12-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.4314/MCD.V11I2.6","citationCount":"8","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Madagascar conservation and development","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4314/MCD.V11I2.6","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract

Biodiversity conservation in post-colonial contexts typically takes the form of state-imposed protected areas. Such conservation strategies, especially when failing to involve local communities, have resulted in conflicts between protected area managers and local communities, thereby diminishing conservation effectiveness. This research examines local community institutions, perceptions, and involvement with regard to the management of Ranomafana National Park, South-Eastern Madagascar. Data was collected at the end of 2014 in five case study villages around the park. Our findings indicate that imposed protected area regulations have provoked a wide range of mostly negative reactions amongst local villagers, largely due to lack of communication and negotiation on the part of protected area managers. What few attempts have been made to involve local communities in conservation and development activities have been met with local skepticism and have only served to reinforce existing power asymmetries within local communities. We argue that increasing local autonomy would help to boost local villagers’ self-esteem, and enable local communities to have a more equal playing field for future negotiations with conservation authorities. Furthermore, this would also likely trigger more local interest, initiative, and ownership with regards to conservation. Although the Ranomafana National Park area is currently regarded by many local villagers as illegitimate, there is widespread willingness across all five communities to collaborate with conservation authorities, presenting enormous potential for more successful conservation; potential that – at least to date – remains untapped. RESUME Conserver la biodiversite dans un contexte postcolonial se materialise generalement sous forme de zones protegees etablies par l’Etat. Cependant, ces strategies de conservation menent souvent a des conflits entre gestionnaires et communautes locales, affectant en retour leur soutien a la mise en place de zones protegees. Les conservationnistes reconnaissent donc de plus en plus l’importance de considerer l’engagement des communautes locales dans la prise de decisions et la mise en oeuvre d’actions de conservation, afin notamment que ces actions soient efficaces. Cette etude se focalise sur les institutions des communautes locales, leurs perceptions et leur engagement concernant la gestion du Parc National Ranomafana, au Sud-Est de Madagascar. Les donnees furent collectees a la fin de l’annee 2014 dans cinq villages situes autour du parc. Nos resultats indiquent que les reglementations imposees par le parc ont provoque un large eventail de reactions, principalement negatives, de la part des villageois, du a un manque de communication et de negociations de la part des gestionnaires du parc. Les quelques tentatives d’inclusion des communautes locales dans les patrouilles de surveillance du parc n’ont servi qu’a renforcer les asymetries de pouvoir pre-existantes. De meme, seulement une petite partie des residents locaux peuvent beneficier de la gestion du parc. Les familles les plus vulnerables economiquement continuent a dependre etroitement de ressources forestieres dont l’exploitation est interdite, risquant des sanctions de la part des gestionnaires du parc qui perturbent encore plus la cohesion sociale a l’echelle locale. Les autorites sont en retour reticentes a accorder leur confiance aux villageois. Meme si l’on ne peut pas s’attendre a ce que ce cycle de mefiance disparaisse soudainement, les tensions actuelles entre communautes locales et gestionnaires du parc doivent s’estomper si le but est d’obtenir une gestion durable du parc a long-terme. Nous nous prononcons en faveur d’une plus grande autonomie locale qui permettrait non seulement de developper l’estime de soi des membres de la communaute, mais susciterait egalement plus d’interet et d’appropriation envers les actions de conservation, permettant ainsi aux communautes locales d’etre sur un pied d’egalite lors de futures negociations avec les autorites du parc. En conclusion, alors que la zone protegee est majoritairement percue comme illegitime, il existe une volonte reelle de la part des cinq communautes de collaborer avec les autorites chargees de la conservation, presentant un potentiel enorme - qui reste pour l’instant inexploite - en terme d’amelioration des actions de conservation.
当地社区对保护政策的看法:权利、认可和反应
后殖民背景下的生物多样性保护通常采取国家强制设立保护区的形式。这种保护战略,特别是在没有让当地社区参与的情况下,导致保护区管理者和当地社区之间的冲突,从而降低了保护的有效性。本研究考察了马达加斯加东南部拉诺马法纳国家公园管理方面的当地社区机构、观念和参与情况。数据于2014年底在公园周围的五个案例研究村收集。我们的研究结果表明,保护区法规的实施在当地村民中引起了广泛的负面反应,主要是由于保护区管理者缺乏沟通和谈判。让当地社区参与保护和发展活动的努力很少,却遭到当地的怀疑,而且只会加强当地社区内现有的权力不对称。我们认为,增加地方自治权将有助于提高当地村民的自尊心,并使当地社区在未来与保护当局的谈判中拥有更平等的竞争环境。此外,这也可能会激发更多的当地兴趣、主动性和对保护的所有权。尽管目前许多当地村民认为拉诺马法纳国家公园是非法的,但所有五个社区都普遍愿意与保护当局合作,这为更成功的保护提供了巨大的潜力;这种潜力——至少到目前为止——仍未得到开发。保护生物多样性是后殖民时代背景下的一项重要任务,它实现了保护生物多样性区域的一般形式。在此之前,保护资源的战略包括冲突、社区和地方,影响到所有地区的保护资源和区域的保护资源。环境保护组织应考虑到环境保护的重要性,考虑到环境保护组织的参与,考虑到环境保护组织的决策,考虑到环境保护组织的行动,并注意到环境保护行动的效率。在马达加斯加南部-东部的国家拉诺马法纳公园,我们的研究聚焦于社区机构、地方、认知和参与。Les donnees未来的收藏品是2014年1月的最后一件,它是由五个村庄设计的。没有结果,个别的规则强加于某些方面,而不引起重大的反应,主要的负面影响,这些部分是由村庄组成的,这些部分是由通讯和谈判组成的,这些部分是由调查人员组成的。“社区的包容性”是“社区的包容性”,“社区的巡逻性”是“社区的监督性”,“社区的不对称性”是“社区的不对称性”,“社区的不对称性”是“社区的不对称性”。在土地上的土地,在土地上的土地,在土地上的土地,在土地上的土地,在土地上的土地。家庭加上脆弱,经济继续依赖于资源,森林不依赖于开发,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源,经济继续依赖于资源。法国当局向10名被拘留的村民发出了更严厉的警告。文化文化是一种新的文化,是一种文化,是一种文化,是一种文化,是一种文化,是一种文化,是一种文化,是一种文化,是一种文化,是一种文化,是一种文化。目前的情况是,人们更倾向于使用“自治”+“自治”+“自治”+“自治”+“非自治”+“开发者”+“社区成员”+“自治”+“利益”+“占有”+“行动”+“保护”+“渗透”+“社区”+“自治”+“自治”+“未来谈判”+“自治”+“自治”+“自治”。综上所述,受保护区保护的权利、多数人的权利、非法的权利、自愿的权利、社区的权利、合作者的权利、当局的权利、保护的权利、现有的不具潜力的权利、即时的不被利用的权利、改善的权利、保护的行为都将存在。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
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