{"title":"Unequal Transitions: Two Métis Women in Eighteenth-Century Île Royale","authors":"Anne-Marie Lane Jonah","doi":"10.2307/41938199","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"\n Cette étude établit une comparaison entre deux françaises coloniales nées dans deux communautés périphériques d’Acadie au XVIIIe siècle (aujourd’hui la Nouvelle Écosse péninsulaire et le sud du Nouveau Brunswick). Ces deux femmes, qui avaient des pères européens et des mères d’origines mixtes, européennes et amérindiennes, ont déménagé pour s’installer dans la colonie française de l’île Royale (aujourd’hui le Cap-Breton), puis se sont mariées dans la société de ce centre colonial administratif, militaire et commercial. L’une a fini ses jours comme femme d’affaires accomplie et épouse d’officier, intégrant ainsi l’élite coloniale. L’autre fut l’objet d’un processus juridique qui mit fin à son mariage avec un officier. Les ressemblances entre ces femmes et les différences entre leurs sorts démontrent la nature contingente des idées que se faisaient les français coloniaux des notions de race, de classe, et de sexe. Durant leur vie, l’interprétation et la manipulation de ces facteurs qui constituent l’identité par ces femmes, leurs familles et les autorités coloniales, ont déterminé la réussite des efforts qu’elles ont fait pour passer d’une société coloniale à une autre.","PeriodicalId":29880,"journal":{"name":"French Colonial History","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6000,"publicationDate":"2010-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.2307/41938199","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"French Colonial History","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.2307/41938199","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q1","JCRName":"HISTORY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cette étude établit une comparaison entre deux françaises coloniales nées dans deux communautés périphériques d’Acadie au XVIIIe siècle (aujourd’hui la Nouvelle Écosse péninsulaire et le sud du Nouveau Brunswick). Ces deux femmes, qui avaient des pères européens et des mères d’origines mixtes, européennes et amérindiennes, ont déménagé pour s’installer dans la colonie française de l’île Royale (aujourd’hui le Cap-Breton), puis se sont mariées dans la société de ce centre colonial administratif, militaire et commercial. L’une a fini ses jours comme femme d’affaires accomplie et épouse d’officier, intégrant ainsi l’élite coloniale. L’autre fut l’objet d’un processus juridique qui mit fin à son mariage avec un officier. Les ressemblances entre ces femmes et les différences entre leurs sorts démontrent la nature contingente des idées que se faisaient les français coloniaux des notions de race, de classe, et de sexe. Durant leur vie, l’interprétation et la manipulation de ces facteurs qui constituent l’identité par ces femmes, leurs familles et les autorités coloniales, ont déterminé la réussite des efforts qu’elles ont fait pour passer d’une société coloniale à une autre.