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Abstract
Ces dernieres decennies, les etudes sur les activites des marchands etrangers dans l'Empire ottoman a "l'epoque classique" se sont multipliees. Des travaux sur les reactions des sultans ottomans a cette presence envahissante des Venitiens, Genois, Francais ou Anglais, existent aussi maintenant. Les tentatives du gouvernement du sultan pour empecher l'exportation de "marchandises prohibees" considerees comme strategiques, par exemple le coton, les cuirs et surtout les bles sont maintenant relativement bien connues. De nombreux aspects de l'attitude des Ottomans a l'egard du commerce avec les etrangers continuent cependant a nous echapper. Pour elargir quelque peu notre horizon, le present travail met en lumiere les connivences entre marchands etrangers et sujets ottomans : marchands locaux en quete de prix meilleurs que ceux offerts par les fournisseurs de l'armee ou de la capitale, ou fermiers de douanes cherchant a attirer le plus grand nombre de trafiquants dans les ports dont ils avaient la responsabilite. Le commerce de luxe, surtout avec Venise, etait aussi en mesure de susciter la bienveillance de certains dirigeants ottomans. Pendant la periode anterieure a 1600, le commerce avec l'etranger etait certainement d'une importance tout a fait marginale pour l'ensemble de l'economie ottomane. Mais, excepte l'approvisionnement de quelques marchandises de luxe, des considerations politiques et, surtout, le desir de se forger des alliances contre les Habsbourgs, ont contribue a rendre la classe dirigeante ottomane relativement bienveillante envers les marchands etrangers.