M. Adiko, S. Bouttier, Timothée Aboua Okpekon, Sylvie Lambert, L. Aké-Assi, B. Kablan, P. Champy
{"title":"Phytothérapie traditionnelle des conjonctivites en milieu urbain ivoirien : enquête sur les deux marchés aux plantes médicinales d’Abidjan","authors":"M. Adiko, S. Bouttier, Timothée Aboua Okpekon, Sylvie Lambert, L. Aké-Assi, B. Kablan, P. Champy","doi":"10.1080/12538078.2013.864998","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Résumé Une enquête ethnobotanique semi-dirigée, focalisée sur le traitement traditionnel des ophtalmies, a été menée auprès de 17 vendeuses de plantes médicinales, issues d’ethnies diverses, installées sur les marchés d’Adjamé et d’Abobo, communes du District d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Les pathologies oculaires prises en charge sont notamment les conjonctivites telles que le koko ou l’apollo. Les vendeuses citent chacune, en moyenne, l’emploi de cinq plantes utilisées dans ces affections. 44 drogues végétales issues de 36 plantes appartenant à 26 familles botaniques ont été recensées et identifiées. Leur emploi se fait à l’état sec ou frais, sous forme de décoction ou de jus exprimé, pour instillation ou bain oculaire et parfois lavage du visage. Les espèces les plus citées sont Ocimum gratissimum L. (Lamiaceae), Dissotis rotundifolia (Sm.) Triana (Melastomataceae) et Kalanchoe crenata (Andrews) Haw. (Crassulaceae). Les plantes ont été récoltées et l’activité antibactérienne d’extraits aqueux et méthanoliques préparés à partir des drogues végétales sèches a été évaluée vis-à-vis de six espèces bactériennes couramment responsables d’infections oculaires. Les résultats de ce criblage ne montrent pas de corrélation avec la fréquence de citation des espèces.","PeriodicalId":7129,"journal":{"name":"Acta Botanica Gallica","volume":"161 1","pages":"33 - 45"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2014-01-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1080/12538078.2013.864998","citationCount":"3","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Acta Botanica Gallica","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1080/12538078.2013.864998","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 3
Abstract
Résumé Une enquête ethnobotanique semi-dirigée, focalisée sur le traitement traditionnel des ophtalmies, a été menée auprès de 17 vendeuses de plantes médicinales, issues d’ethnies diverses, installées sur les marchés d’Adjamé et d’Abobo, communes du District d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Les pathologies oculaires prises en charge sont notamment les conjonctivites telles que le koko ou l’apollo. Les vendeuses citent chacune, en moyenne, l’emploi de cinq plantes utilisées dans ces affections. 44 drogues végétales issues de 36 plantes appartenant à 26 familles botaniques ont été recensées et identifiées. Leur emploi se fait à l’état sec ou frais, sous forme de décoction ou de jus exprimé, pour instillation ou bain oculaire et parfois lavage du visage. Les espèces les plus citées sont Ocimum gratissimum L. (Lamiaceae), Dissotis rotundifolia (Sm.) Triana (Melastomataceae) et Kalanchoe crenata (Andrews) Haw. (Crassulaceae). Les plantes ont été récoltées et l’activité antibactérienne d’extraits aqueux et méthanoliques préparés à partir des drogues végétales sèches a été évaluée vis-à-vis de six espèces bactériennes couramment responsables d’infections oculaires. Les résultats de ce criblage ne montrent pas de corrélation avec la fréquence de citation des espèces.