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Abstract
Les douleurs dentaires sont parmi les causes les plus fréquentes de recours à l’imagerie. L’examen clinique, préalable indispensable à tout examen complémentaire, recherche par l’interrogatoire les caractéristiques de la douleur : sa date d’apparition, son mode d’installation, brutal ou progressif, son siège di us ou localisé, son ancienneté, son type... Guidé par cet interrogatoire précis, l’examen clinique endobuccal permet souvent de trouver l’étiologie de la douleur ; le cliché radiologique, panoramique le plus souvent, ne fait alors que con rmer le diagnostic. Parfois, cependant, il n’est pas trouvé de façon formelle d’explication à la douleur ; c’est alors que le recours à l’imagerie sectionnelle prend tout son intérêt. Depuis l’arrivée du scanner X dans les années 1970, puis des méthodes numériques, au premier rang desquelles la tomographie volumique numérisée à faisceau conique (CBCT), l’approche diagnostique des douleurs dentaires a été totalement bouleversée. En particulier, nous voudrions illustrer par quelques exemples radiocliniques l’importance irremplaçable de la CBCT en petit champ à haute résolution spatiale (0,125 mm voire 0,08 mm) dans l’exploration des douleurs dentaires chroniques des régions prémolo-molaires maxillaires, situation qui pose les problèmes diagnostiques les plus complexes. Ces patients, souvent « poly-explorés », sou rent depuis des semaines, parfois des mois. Les méthodes standards, rétro-alvéolaires ou « tomographies épaisses » (panoramique dentaire), sont souvent inefcaces car elles intègrent dans le volume exploré des structures anatomiques masquant la pathologie : la radio-opacité osseuse du maxillaire comme la radioclarté du sinus maxillaire se superposant aux régions apicales des dents antrales sont autant d’obstacles à la mise en évidence de lésions, de petite taille mais aussi parfois volumineuses (granulome apical, kyste, micro-fractures radiculaires...).