{"title":"Mortimer Sloper Howell (1841–1925), lecteur de Raḍī al-dīn al-Astarābāḏī (VIIe/XIIIe siècle), et deux lithographies indiennes","authors":"P. Larcher","doi":"10.1075/hl.00040.lar","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"\nCet article présente deux lithographies indiennes du Šarḥ al-Kāfiya et du Šarḥ al-Šāfiya de Raḍī al-dīn al-Astarābāḏī (m. en ou après 688/1289), faites à Delhi, respectivement en 1282/1866 et 1283/1866. Elles ont appartenu à Mortimer Sloper Howell (1841–1925), magistrat britannique en Inde et auteur d’une grammaire arabe en sept volumes parus à Allahabad entre 1880 et 1911. La grammaire de Howell suit le plan du Mufaṣṣal de Zamaḫšarī (m. 538/1144) en quatre parties : nom, verbe, particule, ce qui est commun aux trois parties précédentes ou à deux d’entre elles. Le Šarḥ al-Šāfiya est couvert d’annotations, très certainement de la main même de Howell, mais le Šarḥ al-Kāfiya en est vierge. Cela semble devoir être mis en relation avec le développement que Howell donne, dans la lignée du Šarḥ al-Šāfiya, à la quatrième partie du Mufaṣṣal, qui traite essentiellement de phonologie. C’est ce développement qui a attiré l’attention sur la grammaire de Howell et, à travers elle, le Šarḥ al-Šāfiya de Raḍī al-dīn al-Astarābāḏī de linguistes arabisants comme Jean Cantineau (1899–1956) et Henri Fleisch (1904–1985). Une enquête dans la grammaire de Howell montre que l’autre partie du Šarḥ al-Šāfiya, qui traite de morphologie, et le Šarḥ al-Kāfiya, qui traite de syntaxe, en sont des sources tout aussi importantes et, par suite, que Howell peut encore servir de médiateur entre Raḍī al-dīn al-Astarābāḏī et les arabisants.","PeriodicalId":51928,"journal":{"name":"Historiographia Linguistica","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2019-09-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"2","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Historiographia Linguistica","FirstCategoryId":"98","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1075/hl.00040.lar","RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"LANGUAGE & LINGUISTICS","Score":null,"Total":0}
引用次数: 2
Abstract
Cet article présente deux lithographies indiennes du Šarḥ al-Kāfiya et du Šarḥ al-Šāfiya de Raḍī al-dīn al-Astarābāḏī (m. en ou après 688/1289), faites à Delhi, respectivement en 1282/1866 et 1283/1866. Elles ont appartenu à Mortimer Sloper Howell (1841–1925), magistrat britannique en Inde et auteur d’une grammaire arabe en sept volumes parus à Allahabad entre 1880 et 1911. La grammaire de Howell suit le plan du Mufaṣṣal de Zamaḫšarī (m. 538/1144) en quatre parties : nom, verbe, particule, ce qui est commun aux trois parties précédentes ou à deux d’entre elles. Le Šarḥ al-Šāfiya est couvert d’annotations, très certainement de la main même de Howell, mais le Šarḥ al-Kāfiya en est vierge. Cela semble devoir être mis en relation avec le développement que Howell donne, dans la lignée du Šarḥ al-Šāfiya, à la quatrième partie du Mufaṣṣal, qui traite essentiellement de phonologie. C’est ce développement qui a attiré l’attention sur la grammaire de Howell et, à travers elle, le Šarḥ al-Šāfiya de Raḍī al-dīn al-Astarābāḏī de linguistes arabisants comme Jean Cantineau (1899–1956) et Henri Fleisch (1904–1985). Une enquête dans la grammaire de Howell montre que l’autre partie du Šarḥ al-Šāfiya, qui traite de morphologie, et le Šarḥ al-Kāfiya, qui traite de syntaxe, en sont des sources tout aussi importantes et, par suite, que Howell peut encore servir de médiateur entre Raḍī al-dīn al-Astarābāḏī et les arabisants.
期刊介绍:
Historiographia Linguistica (HL) serves the ever growing community of scholars interested in the history of the sciences concerned with language such as linguistics, philology, anthropology, sociology, pedagogy, psychology, neurology, and other disciplines. Central objectives of HL are the critical presentation of the origin and development of particular ideas, concepts, methods, schools of thought or trends, and the discussion of the methodological and philosophical foundations of a historiography of the language sciences, including its relationship with the history and philosophy of science. HL is published in 3 issues per year of about 450 pages altogether.