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Abstract
Cet article examine un corpus de films d’animation et présente divers modes d’adaptation et de réécriture. Dans ces variations sur des motifs lovecraftiens, l’hybridation générique est fréquente associant fantasy, horreur et film noir comme dans History of the Necronomicon (Hideke Takayama, 1987). La dimension intertextuelle est marquée ainsi que les déclinaisons parodiques. Les techniques d’animation sont variées : marionnettes en argile, pâte à modeler, crayonnages, pastel, numérique. The Dunwich Horror and Other Stories (Ryo Shinagawa, 2008) exploite un procédé nouveau, le « ga-nimé », une forme d’animation lente en 3-D utilisant des matériaux mixtes et reposant sur des plans fixes. Dans The Night Ocean (Maria Lorenzo Hernandez, 2015), le récit subjectif et potentiellement non fiable de Lovecraft et Barlow est transposé sous la forme du carnet de voyage d’un artiste peintre mélancolique dont les oeuvres sont animées par une grande variété de procédés visuels et sonores, avec une partition musicale envoûtante. Ces deux films permettent de montrer que le cinéma d’animation se prête à la mise en images et en sons d’un imaginaire qui souvent résiste à la transposition à l’écran.