A. Z. E. Abidine, M. Bouderrah, Mohammed S. Lamhamedi, Fouad Mounir, Vanessa Has-Marleang Saint Jean, Quentin Ponette
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Abstract
Les plans d'amenagement de la foret de la Maâmora au Maroc ont favorise l'extension des plantations d'especes exotiques aux depens du Chene-liege (Quercus suber), espece climacique. Les secheresses recurrentes et la perspective des changements climatiques imposent de revoir le choix des essences pour les reboisements dans cette foret. L'objectif de ce travail consiste a evaluer les relations hydriques et la croissance des plants du Gommier rouge (Eucalyptus camaldulensis), du Thuya de Berberie (Tetraclinis articulata), du Chene-liege (Quercus suber) et du Pin maritime des Landes (Pinus pinaster ssp. atlantica), soumis a un deficit hydrique edaphique continu. Celui-ci a negativement et significativement affecte le statut hydrique des plants et leur croissance, mais l'effet a varie significativement selon les especes et la duree d'assechement. Le statut hydrique et la croissance des plants du Gommier rouge ont ete plus affectes negativement par l'assechement que ceux des autres especes. La perte de croissance des plants du Gommier rouge a ete de 22 a 65 % selon les parametres d'evaluation. Le reboisement dans la foret de la Maâmora devra favoriser le Chene-liege, le Pin maritime des Landes et eviter le Gommier rouge. Par ailleurs, le Thuya de Berberie meriterait d'etre introduit dans les biotopes les moins favorables au Chene-liege.