Nicholas of Cusa’s Brixen Sermons and Late Medieval Church Reform. By Richard J. Serina, Jr. Pp. 257. Studies in the History of Christian Traditions, 182. Leiden: Brill, 2016. ISBN 978-90-04-32172-4
{"title":"Nicholas of Cusa’s Brixen Sermons and Late Medieval Church Reform. By Richard J. Serina, Jr. Pp. 257. Studies in the History of Christian Traditions, 182. Leiden: Brill, 2016. ISBN 978-90-04-32172-4","authors":"D. Duclow","doi":"10.1080/13660691.2017.1368590","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"104 (= bed pour Dolbeau). Quatre indices (« locorum Sacrae Scripturae », « fontium », « collectionum », « codicum »), de longueur et d’intérêt variés, viennent augmenter d’une cinquantaine de pages cet imposant volume. Je doute de la pertinence, dans un cas comme celui-ci, d’un « Index fontium » (p. [772]). D’abord parce qu’on y trouve recensés, fort curieusement, le De orthographia et les homélies de Bède et les sermons de Césaire (pour ce dernier, d’ailleurs, la première référence est décalée : le passage en question se lit p. 67–68), qui auraient eu plutôt leur place dans un « Index testimoniorum » incluant également tous les citateurs et florilégistes de la tradition indirecte. Ensuite parce que, une fois écartés ces deux auteurs, la liste des sources se résumerait à un parallèle avec un sermon d’Augustin dans le s. 173 et à un écho virgilien. Or, il ne s’agit là que des seuls parallèles indiqués dans un apparat spécifique ; il n’est que de se reporter aux précédentes éditions des s. Dolbeau pour mesurer l’ampleur des parallèles augustiniens qu’il est possible d’identifier (certains sont signalés, mais dans l’apparat critique, pour justifier le choix d’une leçon ou étayer une conjecture : p. 59, 97, 112, 115, 206, 207, 572, 581) ; de même, d’autres parallèles augustiniens, indiqués dans l’apparat critique (p. 463) ne sont pas repris parmi les sources. Les deux indices suivants, en revanche, qui recensent les mentions des collections de sermons augustiniens, mais surtout celles des manuscrits cités ou utilisés, sont d’autant plus précieux que la masse de ces témoins (trois cents) est tout à fait considérable. Ils appellent de menues corrections ou précisions. Le manuscrit de la Badische Landesbibliothek de Karlsruhe (D) utilisé pour l’édition du s. 171 et mentionné p. [451] et 455 (et indexé p. 776), n’est pas le ms. 110 (X, prov. Metz, Célestins), mais le ms. Aug. CXLIII (s. X, prov. Reichenau). Par ailleurs, le ms. Città del Vaticano, BAV, Vat. lat. 8566, cité une vingtaine de fois dans le volume, est toujours donné sans origine ni provenance : on pourrait ajouter que c’est un manuscrit vraisemblablement français (son rattachement à l’abbaye de Malmedy, parfois proposé, n’est en effet pas assuré). P. 470, le ms. Paris, BnF, NAL 448, IX, est par erreur daté du XI s. ; du reste, Besançon n’est pas son lieu d’origine (le manuscrit a été composé par Mannon de Sait-Oyen, soit à Lyon soit à Saint-Oyen), mais l’endroit où le livre est attesté à partir du","PeriodicalId":38182,"journal":{"name":"Medieval Sermon Studies","volume":"61 1","pages":"88 - 90"},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2017-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1080/13660691.2017.1368590","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Medieval Sermon Studies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1080/13660691.2017.1368590","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"RELIGION","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
104 (= bed pour Dolbeau). Quatre indices (« locorum Sacrae Scripturae », « fontium », « collectionum », « codicum »), de longueur et d’intérêt variés, viennent augmenter d’une cinquantaine de pages cet imposant volume. Je doute de la pertinence, dans un cas comme celui-ci, d’un « Index fontium » (p. [772]). D’abord parce qu’on y trouve recensés, fort curieusement, le De orthographia et les homélies de Bède et les sermons de Césaire (pour ce dernier, d’ailleurs, la première référence est décalée : le passage en question se lit p. 67–68), qui auraient eu plutôt leur place dans un « Index testimoniorum » incluant également tous les citateurs et florilégistes de la tradition indirecte. Ensuite parce que, une fois écartés ces deux auteurs, la liste des sources se résumerait à un parallèle avec un sermon d’Augustin dans le s. 173 et à un écho virgilien. Or, il ne s’agit là que des seuls parallèles indiqués dans un apparat spécifique ; il n’est que de se reporter aux précédentes éditions des s. Dolbeau pour mesurer l’ampleur des parallèles augustiniens qu’il est possible d’identifier (certains sont signalés, mais dans l’apparat critique, pour justifier le choix d’une leçon ou étayer une conjecture : p. 59, 97, 112, 115, 206, 207, 572, 581) ; de même, d’autres parallèles augustiniens, indiqués dans l’apparat critique (p. 463) ne sont pas repris parmi les sources. Les deux indices suivants, en revanche, qui recensent les mentions des collections de sermons augustiniens, mais surtout celles des manuscrits cités ou utilisés, sont d’autant plus précieux que la masse de ces témoins (trois cents) est tout à fait considérable. Ils appellent de menues corrections ou précisions. Le manuscrit de la Badische Landesbibliothek de Karlsruhe (D) utilisé pour l’édition du s. 171 et mentionné p. [451] et 455 (et indexé p. 776), n’est pas le ms. 110 (X, prov. Metz, Célestins), mais le ms. Aug. CXLIII (s. X, prov. Reichenau). Par ailleurs, le ms. Città del Vaticano, BAV, Vat. lat. 8566, cité une vingtaine de fois dans le volume, est toujours donné sans origine ni provenance : on pourrait ajouter que c’est un manuscrit vraisemblablement français (son rattachement à l’abbaye de Malmedy, parfois proposé, n’est en effet pas assuré). P. 470, le ms. Paris, BnF, NAL 448, IX, est par erreur daté du XI s. ; du reste, Besançon n’est pas son lieu d’origine (le manuscrit a été composé par Mannon de Sait-Oyen, soit à Lyon soit à Saint-Oyen), mais l’endroit où le livre est attesté à partir du