{"title":"Bad Bastards?: Tattooing, Health, and Regulation in Twentieth-Century Vancouver","authors":"Jamie Jelinski","doi":"10.7202/1064881ar","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Using local newspapers and archival documents from the City of Vancouver Archives, this article investigates how state actors—namely the city of Vancouver's Health Department—attempted to regulate professional tattooing in Vancouver. Simultaneously, I consider how tattooists understood health and sanitation relative to tattooing and, in the process, responded to and challenged regulation. In doing so, I investigate the complex relationship between Vancouver's professional tattooists and state actors, focusing on the methods used to regulate tattooing. I argue that although unfounded or inadequately established health concerns typically concealed efforts to control tattooing, tattooists worked within and against regulation to maintain a presence in Vancouver.Abstract:À partir des journaux locaux et de documents d'archives des Archives de la Ville de Vancouver, cet article examine comment les intervenants du Département de la santé publique de la Ville de Vancouver ont tenté de réglementer le tatouage professionnel dans leur ville. Nous considérons également comment les tatoueurs ont compris les implications hygiéniques et de santé de leur pratique, et comment ils ont réagi à la nouvelle réglementation. Ainsi, en se concentrant sur les méthodes employées pour réglementer le tatouage, nous examinons la relation complexe des tatoueurs professionnels de la ville de Vancouver avec ses instances municipales. Nous avançons que même si les préoccupations sanitaires, qu'elles soient sans fondement ou insuffisamment démontrées, ont servi à masquer les intentions de contrôler le tatouage, les tatoueurs ont travaillé simultanément avec et contre cette réglementation afin de maintenir leur présence dans la ville.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2021-01-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.7202/1064881ar","RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q1","JCRName":"HISTORY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Using local newspapers and archival documents from the City of Vancouver Archives, this article investigates how state actors—namely the city of Vancouver's Health Department—attempted to regulate professional tattooing in Vancouver. Simultaneously, I consider how tattooists understood health and sanitation relative to tattooing and, in the process, responded to and challenged regulation. In doing so, I investigate the complex relationship between Vancouver's professional tattooists and state actors, focusing on the methods used to regulate tattooing. I argue that although unfounded or inadequately established health concerns typically concealed efforts to control tattooing, tattooists worked within and against regulation to maintain a presence in Vancouver.Abstract:À partir des journaux locaux et de documents d'archives des Archives de la Ville de Vancouver, cet article examine comment les intervenants du Département de la santé publique de la Ville de Vancouver ont tenté de réglementer le tatouage professionnel dans leur ville. Nous considérons également comment les tatoueurs ont compris les implications hygiéniques et de santé de leur pratique, et comment ils ont réagi à la nouvelle réglementation. Ainsi, en se concentrant sur les méthodes employées pour réglementer le tatouage, nous examinons la relation complexe des tatoueurs professionnels de la ville de Vancouver avec ses instances municipales. Nous avançons que même si les préoccupations sanitaires, qu'elles soient sans fondement ou insuffisamment démontrées, ont servi à masquer les intentions de contrôler le tatouage, les tatoueurs ont travaillé simultanément avec et contre cette réglementation afin de maintenir leur présence dans la ville.