Les premières maisons shoebox montréalaises de Rosemont et de Villeray

IF 0.5 4区 历史学 Q1 HISTORY
Guy Gaudreau
{"title":"Les premières maisons shoebox montréalaises de Rosemont et de Villeray","authors":"Guy Gaudreau","doi":"10.3138/uhr-2020-0004","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:S'appuyant principalement sur les registres fonciers, les plans d'assurance incendie et les rôles des valeurs locatives de la ville de Montréal, cet article prend le relais d'une note de recherche publiée récemment par l'auteur dans cette revue. Le texte présente les maisons de type shoebox construites dans les quartiers Rosemont et Villeray et démontre que celles érigées à l'ouverture de ces quartiers, au début du XXe siècle, étaient principalement le fait de promettants-acquéreurs, c'est-à-dire d'individus qui, ayant obtenu des promesses de vente de la part des sociétés immobilières, ont pu ainsi mettre la main sur des lots à bâtir. Ces promesses de vente qui exigeaient un versement initial de quelques dollars pour accéder à la propriété ont permis notamment à de simples journaliers d'ériger sur leur lot de modestes et fort originales maisons. Par ailleurs, un coup d'œil sur celles construites au tournant des années 1920 dans ces mêmes quartiers démontre l'existence d'une autre catégorie de shoebox qui ne seraient plus l'apanage des plus humbles de la classe ouvrière.ABSTRACT:Based mainly on land registers, fire insurance plans, and the roll of rental values of the City of Montreal, this article is based on a research note recently published by the author in this journal. The text discusses the shoebox houses built in the Rosemont and Villeray neighbourhoods and demonstrates that those built when the communities began in the early twentieth century were primarily due to promisor-buyers, individuals who, after obtaining promises of sale from real estate companies, were able to obtain building lots. These promises of sale, which required a downpayment of a few dollars to become a property owner, allowed simple day labourers to build modest and highly original houses on their lot. In addition, a glance at those built in the early 1920s in the same neighbourhoods reveals the existence of another category of shoebox that was no longer the preserve of the humblest members of the working class.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2021-09-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/uhr-2020-0004","RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q1","JCRName":"HISTORY","Score":null,"Total":0}
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Abstract

RÉSUMÉ:S'appuyant principalement sur les registres fonciers, les plans d'assurance incendie et les rôles des valeurs locatives de la ville de Montréal, cet article prend le relais d'une note de recherche publiée récemment par l'auteur dans cette revue. Le texte présente les maisons de type shoebox construites dans les quartiers Rosemont et Villeray et démontre que celles érigées à l'ouverture de ces quartiers, au début du XXe siècle, étaient principalement le fait de promettants-acquéreurs, c'est-à-dire d'individus qui, ayant obtenu des promesses de vente de la part des sociétés immobilières, ont pu ainsi mettre la main sur des lots à bâtir. Ces promesses de vente qui exigeaient un versement initial de quelques dollars pour accéder à la propriété ont permis notamment à de simples journaliers d'ériger sur leur lot de modestes et fort originales maisons. Par ailleurs, un coup d'œil sur celles construites au tournant des années 1920 dans ces mêmes quartiers démontre l'existence d'une autre catégorie de shoebox qui ne seraient plus l'apanage des plus humbles de la classe ouvrière.ABSTRACT:Based mainly on land registers, fire insurance plans, and the roll of rental values of the City of Montreal, this article is based on a research note recently published by the author in this journal. The text discusses the shoebox houses built in the Rosemont and Villeray neighbourhoods and demonstrates that those built when the communities began in the early twentieth century were primarily due to promisor-buyers, individuals who, after obtaining promises of sale from real estate companies, were able to obtain building lots. These promises of sale, which required a downpayment of a few dollars to become a property owner, allowed simple day labourers to build modest and highly original houses on their lot. In addition, a glance at those built in the early 1920s in the same neighbourhoods reveals the existence of another category of shoebox that was no longer the preserve of the humblest members of the working class.
Rosemont和Villeray的第一家蒙特利尔鞋盒店
摘要:本文主要基于蒙特利尔市的土地记录、火灾保险计划和租金价值的作用,取代了作者最近在本期刊上发表的一篇研究论文。本文介绍了在Rosemont和Villeray社区建造的鞋盒式房屋,并表明,在20世纪初这些社区开放时建造的房屋主要是有前途的买家,即从房地产公司获得销售承诺的个人,因此能够获得建筑地块。这些出售承诺要求支付几美元的首期付款才能获得房产,特别是允许简单的日工在他们的地块上建造简陋而原始的房屋。此外,看看20世纪20年代初在这些街区建造的鞋盒,就可以发现另一类鞋盒,它们不再是工人阶级中最卑微的人的特权。摘要:主要基于土地登记、火灾保险计划和蒙特利尔市的租金价值,本文基于作者最近在本杂志上发表的一份研究报告。文本讨论了在罗斯蒙特和维勒雷社区建造的鞋盒房屋,并表明,二十世纪初社区开始建造的鞋盒主要是由于有前途的买家,即在从房地产公司获得销售承诺后能够获得建筑地块的个人。这些出售承诺,需要支付几美元才能成为房主,允许简单的日工在他们的地块上建造适度和高度原创的房屋。此外,对20世纪20年代初在同一社区建造的人的回顾揭示了另一类鞋盒的存在,这类鞋盒不再是工人阶级卑微成员的保护。
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