{"title":"Short and stout as she was : relations inter-propositionnelles avec la structure « adjectif + as + sujet + be »","authors":"Bénédicte Guillaume","doi":"10.4000/DISCOURS.11046","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Nous etudions dans ce travail des syntagmes adjectivaux presentant un adjectif (pouvant eventuellement etre precede de as ou so) suivi du subordonnant as introduisant un sujet et la copule be a un mode fini (ci-apres « adj. + as ») : short and stout as she was, that was the highest bit she could reach. C’est l’ambivalence de cette structure, qui peut coder, en lien avec une proposition principale a laquelle elle sert de repere, une relation de type cause a effet ou bien de type paradoxal (concession), qui motive notre investigation, ainsi que le fait, peu note jusqu’alors, que l’emploi paradoxal est tres superieur en nombre a l’emploi causal (dans une proportion de un contre dix dans notre corpus d’environ 240 exemples, principalement issus du « Corpus of Contemporary American English » – COCA). Il semble que la mise en avant de l’adjectif en tete de syntagme, susceptible de provoquer un haut degre de conformite avec une notion donnee, ait une compatibilite forte avec la mise en place d’une relation paradoxale, car elle contribue a creer un contexte subjectif, non neutre. Par ailleurs, si l’on rencontre des exemples ambigus entre relation causale ou paradoxale, nous ne pensons pas qu’il existe des subordonnees « adj. + as » reellement hybrides, dans la mesure ou les deux relations sont radicalement opposees l’une a l’autre sur le plan semantique, et ne peuvent donc pas se combiner de maniere coherente.","PeriodicalId":51977,"journal":{"name":"Discours-Revue de Linguistique Psycholinguistique et Informatique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2020-12-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Discours-Revue de Linguistique Psycholinguistique et Informatique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/DISCOURS.11046","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"LINGUISTICS","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Nous etudions dans ce travail des syntagmes adjectivaux presentant un adjectif (pouvant eventuellement etre precede de as ou so) suivi du subordonnant as introduisant un sujet et la copule be a un mode fini (ci-apres « adj. + as ») : short and stout as she was, that was the highest bit she could reach. C’est l’ambivalence de cette structure, qui peut coder, en lien avec une proposition principale a laquelle elle sert de repere, une relation de type cause a effet ou bien de type paradoxal (concession), qui motive notre investigation, ainsi que le fait, peu note jusqu’alors, que l’emploi paradoxal est tres superieur en nombre a l’emploi causal (dans une proportion de un contre dix dans notre corpus d’environ 240 exemples, principalement issus du « Corpus of Contemporary American English » – COCA). Il semble que la mise en avant de l’adjectif en tete de syntagme, susceptible de provoquer un haut degre de conformite avec une notion donnee, ait une compatibilite forte avec la mise en place d’une relation paradoxale, car elle contribue a creer un contexte subjectif, non neutre. Par ailleurs, si l’on rencontre des exemples ambigus entre relation causale ou paradoxale, nous ne pensons pas qu’il existe des subordonnees « adj. + as » reellement hybrides, dans la mesure ou les deux relations sont radicalement opposees l’une a l’autre sur le plan semantique, et ne peuvent donc pas se combiner de maniere coherente.