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Abstract
Abstract:The gay purges from the late 1950s to the late 1970s were the only large-scale dismissals from the public service of Canada in its history. As this article demonstrates, this arbitrary action was taken without regard to individual circumstances and without due process or appeal, simply because of the sexuality of those targeted. Presumptions were made– and acted upon–about a supposed link between homosexuality and disloyalty, with a consequently imagined threat to national security. Although the implementation of the purges by the Royal Canadian Mounted Police Security Service (RCMPSS) was undoubtedly zealous and harsh, that conduct took place within a framework that was constructed by policymakers in the Privy Council Office, overseen by senior public servants and ultimately sanctioned by successive Canadian cabinets. As this examination shows, the RCMPSS acted, however severely, with authority granted to it by others who would later try to distance themselves from responsibility and pose as sympathetic to those purged. In fact, this was not the drastic misapplication of a measured policy, as sometimes contended, but a deliberate, malevolent, and ultimately mistaken attempt to deal with an imagined threat.Abstract:Les purges des gays de la fin des années 1950 jusqu'à la fin des années 1970 étaient les seuls licenciements à grande échelle de la fonction publique de toute l'histoire du Canada. Comme le démontre cette analyse, cette action arbitraire a été prise sans égard pour les circonstances individuelles, sans procédure régulière ni appel, tout simplement en raison de l'orientation sexuelle des personnes visées. Des suppositions ont été faites–et ont abouti à des actions–concernant un lien supposé entre l'homosexualité et la déloyauté, qui était censé constituer une menace pour la sécurité nationale. Bien que la mise en œuvre des purges par le Service de sécurité de la Gendarmerie royale du Canada ait été, sans doute, acharnée et sévère, cette conduite a eu lieu dans le cadre d'une politique formulée au sein du Bureau du Conseil privé, supervisée par des hauts fonctionnaires et en fin de compte sanctionnée par des Conseils des ministres successifs. Comme cette analyse le démontre, le Service de sécurité de la Gendarmerie royale du Canada a agi avec l'autorité qui lui avait été accordée par d'autres, qui, par la suite, ont essayé de se distancier de toute responsabilité, et se sont présentés comme sympathiques aux personnes purgées. En fait, il ne s'agissait pas d'une mauvaise application d'une politique mesurée, comme certains ont soutenu, mais d'une tentative volontaire, malveillante et finalement malavisée, de faire face à une menace imaginaire.