{"title":"Implicitly Feminist?: The Supreme Court of Canada’s Decision in R v Jarvis","authors":"Jane Bailey","doi":"10.3138/cjwl.32.1.08","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Dans l’arrêt R c Jarvis, la Cour suprême du Canada (CSC) a interprété pour la première fois la disposition du Code criminel sur le voyeurisme. Le présent article examine la jurisprudence pertinente en matière de voyeurisme qui a précédé l’arrêt Jarvis, y compris trois questions litigieuses qui ont façonné les interprétations judiciaires antérieures : la pertinence de la jurisprudence relative à l’article 8 de la Charte, la perspective de la vie privée en public et l’applicabilité de l’analyse du risque. Bien que les motifs de la CSC ne reconnaissent pas explicitement les questions d’égalité en jeu, son traitement de ces trois questions reflète sans doute trois volets de la théorie et de la jurisprudence féministes qui favorisent l’égalité. Cet article explore ce chevauchement, suggérant que les motifs de la CSC dans l’arrêt Jarvis peuvent être compris comme étant implicitement féministes. Reconnaissant que des motifs explicitement féministes auraient un plus grand potentiel de reconnaissance de l’égalité, l’auteure affirme que les motifs de la CSC représentent une étape positive vers une conception du droit à la vie privée en ce sens.Abstract:In R v Jarvis, the Supreme Court of Canada (SCC) interpreted the Criminal Code voyeurism provision for the first time. This article explores the relevant voyeurism jurisprudence preceding Jarvis including three contentious issues that shaped prior judicial interpretation of the provision: the relevance of section 8 Charter jurisprudence, the prospect of privacy in public, and the applicability of risk analysis. Although the SCC’s reasons do not explicitly recognize the equality issues at stake, their handling of these three issues arguably mirrors three equality-enhancing strands from feminist theory and jurisprudence. This article explores this overlap, suggesting that the SCC’s reasons in Jarvis can be understood as implicitly feminist. Acknowledging that explicitly feminist reasons would have greater equality-affirming potential in the future, it asserts that the SCC’s reasons represent a positive step towards an equality-enhancing conception of privacy rights.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2020-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Women and the Law","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/cjwl.32.1.08","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"LAW","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Dans l’arrêt R c Jarvis, la Cour suprême du Canada (CSC) a interprété pour la première fois la disposition du Code criminel sur le voyeurisme. Le présent article examine la jurisprudence pertinente en matière de voyeurisme qui a précédé l’arrêt Jarvis, y compris trois questions litigieuses qui ont façonné les interprétations judiciaires antérieures : la pertinence de la jurisprudence relative à l’article 8 de la Charte, la perspective de la vie privée en public et l’applicabilité de l’analyse du risque. Bien que les motifs de la CSC ne reconnaissent pas explicitement les questions d’égalité en jeu, son traitement de ces trois questions reflète sans doute trois volets de la théorie et de la jurisprudence féministes qui favorisent l’égalité. Cet article explore ce chevauchement, suggérant que les motifs de la CSC dans l’arrêt Jarvis peuvent être compris comme étant implicitement féministes. Reconnaissant que des motifs explicitement féministes auraient un plus grand potentiel de reconnaissance de l’égalité, l’auteure affirme que les motifs de la CSC représentent une étape positive vers une conception du droit à la vie privée en ce sens.Abstract:In R v Jarvis, the Supreme Court of Canada (SCC) interpreted the Criminal Code voyeurism provision for the first time. This article explores the relevant voyeurism jurisprudence preceding Jarvis including three contentious issues that shaped prior judicial interpretation of the provision: the relevance of section 8 Charter jurisprudence, the prospect of privacy in public, and the applicability of risk analysis. Although the SCC’s reasons do not explicitly recognize the equality issues at stake, their handling of these three issues arguably mirrors three equality-enhancing strands from feminist theory and jurisprudence. This article explores this overlap, suggesting that the SCC’s reasons in Jarvis can be understood as implicitly feminist. Acknowledging that explicitly feminist reasons would have greater equality-affirming potential in the future, it asserts that the SCC’s reasons represent a positive step towards an equality-enhancing conception of privacy rights.
摘要:在R诉贾维斯案中,加拿大最高法院(scc)首次解释了《刑法》中关于偷窥的条款。本文讨论了相关的判例方面在内的判决前的一窥Jarvis三个争议问题塑造了先前的司法解释:相关性宪章有关第8条的判例法,即将公开隐私和适用性风险分析。虽然最高法院的理由没有明确承认所涉及的平等问题,但它对这三个问题的处理无疑反映了促进平等的女权主义理论和法理学的三个方面。本文探讨了这种重叠,认为最高法院在贾维斯的理由可以被理解为含蓄的女权主义。女权主义明确承认的理由据说是最有潜力的认可平等的理由来文者声称,CSC的一个积极步骤构成隐私法的设计在sens.Abstract In R v Jarvis, the Supreme Court of Canada (SCC)他:刑事法典voyeurism备for the first time。本文探讨了贾维斯之前相关的偷窥主义判例法,包括形成该条款司法解释之前的三个有争议的问题:第8节宪章判例法的相关性、公共隐私的前景和风险分析的适用性。虽然刑事司法委员会的理由没有明确承认平等问题,但它们对这三个问题的处理可以说反映了女权主义理论和法理学的三个提高平等的趋势。这篇文章探讨了这种交叉,表明scc在贾维斯的原因可以被理解为一种暗示的女权主义。它认识到,明确的女权主义理由在未来将具有更大的肯定平等的潜力,并指出《儿童权利公约》理由是朝着提高隐私权利的平等观念迈出的积极一步。