{"title":"\"Suivi du champ captant de Basse-Goulaine pour une meilleure\nstratégie de gestion face aux enjeux climatiques\"","authors":"S. Piel, B. Desmartis","doi":"10.36904/tsm/202110027","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"\"Le Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable de Vignoble-Grand Lieu gère l’usine\nde production d’eau potable de Basse-Goulaine (44). Elle dessert environ 500 000 habitants dans le\nsud-Loire. 11 puits à drains rayonnants de 25 m de profondeur sont exploités sur le champ captant afin\nd’alimenter l’usine. Ils captent l’eau de la nappe alluviale de la Loire et d’une nappe de socle. Une étude de\n2 ans a été réalisée par Saur et ImaGeau afin d’améliorer la compréhension du fonctionnement hydraulique\net de la dynamique de migration des différents polluants dans le champ captant en fonction de différents\nfacteurs hydrologiques, climatologiques et techniques. L’objectif final est d’anticiper les impacts du changement\nclimatique sur la ressource et les besoins en eau d’un territoire qui gagne un millier d’habitants par an.\nL’ensemble des résultats obtenus permettent de mettre en évidence les futurs risques de productivité, de\nruptures d’alimentation, de pollution et d’envisager des solutions opérationnelles adaptées pour limiter les\nimpacts quantitatifs et qualitatifs sur la ressource utilisée pour la production d’eau potable. Ainsi, une\nsurveillance accrue de la sécheresse de la Loire et des hauteurs d’eau des puits est nécessaire ainsi que de\nl’état des pompes et du degré de colmatage des ouvrages. Afin de limiter les risques de chute de productivité\net de rupture d’alimentation, l’entretien des ouvrages et des pompes est à maintenir, mais est insuffisant au\nlong terme. La construction de puits supplémentaires est indispensable pour subvenir aux besoins en eau\ncroissants du territoire. Enfin, la prédominance de l’impact de la Loire et le flux tendu en exploitation ne\npermettent pas de marge de manoeuvre pour le choix des puits d’exploitation en fonction de la période de\nl’année pour limiter les teneurs en métabolites ESA/OXA de l’eau brute de l’usine.\"","PeriodicalId":52449,"journal":{"name":"Techniques - Sciences - Methodes","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-10-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Techniques - Sciences - Methodes","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.36904/tsm/202110027","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Engineering","Score":null,"Total":0}
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Abstract
"Le Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable de Vignoble-Grand Lieu gère l’usine
de production d’eau potable de Basse-Goulaine (44). Elle dessert environ 500 000 habitants dans le
sud-Loire. 11 puits à drains rayonnants de 25 m de profondeur sont exploités sur le champ captant afin
d’alimenter l’usine. Ils captent l’eau de la nappe alluviale de la Loire et d’une nappe de socle. Une étude de
2 ans a été réalisée par Saur et ImaGeau afin d’améliorer la compréhension du fonctionnement hydraulique
et de la dynamique de migration des différents polluants dans le champ captant en fonction de différents
facteurs hydrologiques, climatologiques et techniques. L’objectif final est d’anticiper les impacts du changement
climatique sur la ressource et les besoins en eau d’un territoire qui gagne un millier d’habitants par an.
L’ensemble des résultats obtenus permettent de mettre en évidence les futurs risques de productivité, de
ruptures d’alimentation, de pollution et d’envisager des solutions opérationnelles adaptées pour limiter les
impacts quantitatifs et qualitatifs sur la ressource utilisée pour la production d’eau potable. Ainsi, une
surveillance accrue de la sécheresse de la Loire et des hauteurs d’eau des puits est nécessaire ainsi que de
l’état des pompes et du degré de colmatage des ouvrages. Afin de limiter les risques de chute de productivité
et de rupture d’alimentation, l’entretien des ouvrages et des pompes est à maintenir, mais est insuffisant au
long terme. La construction de puits supplémentaires est indispensable pour subvenir aux besoins en eau
croissants du territoire. Enfin, la prédominance de l’impact de la Loire et le flux tendu en exploitation ne
permettent pas de marge de manoeuvre pour le choix des puits d’exploitation en fonction de la période de
l’année pour limiter les teneurs en métabolites ESA/OXA de l’eau brute de l’usine."