The Elgar Companion to the International Criminal Court. Edited by Margaret M. deGuzman & Valerie Oosterveld. Cheltenham, UK: Edward Elgar, 2020. 421 + xiv pages.
{"title":"The Elgar Companion to the International Criminal Court. Edited by Margaret M. deGuzman & Valerie Oosterveld. Cheltenham, UK: Edward Elgar, 2020. 421 + xiv pages.","authors":"G. MacNeil","doi":"10.1017/cyl.2021.10","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"définis par leur pratique jurisprudentielle, elles semblent exercer une fonction d’interprétation constitutionnelle, servant à encadrer le pouvoir exercé par l’État. Dans la mesure où les juridictions internationales n’interviennent qu’en dernier recours, après l’épuisement des voies de recours internes, les organes internationaux de protection des droits de la personne ont été assimilés à des cours suprêmes de facto. Cet ouvrage aborde des interrogations encore peu explorées en combinant les réflexions théoriques à des analyses des faits et de la jurisprudence. Il aborde des idées attrayantes comme le “cosmopolitisme juridique,” l’“interprétation normative globale,” la “global community of courts”; l’“objectivisme jurisprudentiel,” et la “globalisation du droit.”Les problèmes juridiques rencontrés seraient, de l’avis de l’auteure, dépassés à travers des interprétations extensives qui se positionnent en faveur de la personne humaine. À travers une analyse pertinente du dialogue des juges, l’auteure laisse entendre que, par l’entremise de l’utilisation croissante des éléments extra systémiques aux fins d’interprétation du droit international des droits de la personne, le dialogue inter-juridictionnel est en mesure de pallier l’absence d’un système juridique unique de protection et d’un droit global universel. Son étude ne passe pas sans adresser des critiques à la pratique jurisprudentielle, surtout lorsque celle-ci se cloisonne dans un positivisme rigide et un volontarisme excessif.","PeriodicalId":52441,"journal":{"name":"The Canadian yearbook of international law. Annuaire canadien de droit international","volume":"58 1","pages":"674 - 682"},"PeriodicalIF":0.4000,"publicationDate":"2021-06-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"The Canadian yearbook of international law. Annuaire canadien de droit international","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1017/cyl.2021.10","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"INTERNATIONAL RELATIONS","Score":null,"Total":0}
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Abstract
définis par leur pratique jurisprudentielle, elles semblent exercer une fonction d’interprétation constitutionnelle, servant à encadrer le pouvoir exercé par l’État. Dans la mesure où les juridictions internationales n’interviennent qu’en dernier recours, après l’épuisement des voies de recours internes, les organes internationaux de protection des droits de la personne ont été assimilés à des cours suprêmes de facto. Cet ouvrage aborde des interrogations encore peu explorées en combinant les réflexions théoriques à des analyses des faits et de la jurisprudence. Il aborde des idées attrayantes comme le “cosmopolitisme juridique,” l’“interprétation normative globale,” la “global community of courts”; l’“objectivisme jurisprudentiel,” et la “globalisation du droit.”Les problèmes juridiques rencontrés seraient, de l’avis de l’auteure, dépassés à travers des interprétations extensives qui se positionnent en faveur de la personne humaine. À travers une analyse pertinente du dialogue des juges, l’auteure laisse entendre que, par l’entremise de l’utilisation croissante des éléments extra systémiques aux fins d’interprétation du droit international des droits de la personne, le dialogue inter-juridictionnel est en mesure de pallier l’absence d’un système juridique unique de protection et d’un droit global universel. Son étude ne passe pas sans adresser des critiques à la pratique jurisprudentielle, surtout lorsque celle-ci se cloisonne dans un positivisme rigide et un volontarisme excessif.