{"title":"Die Seele als ‚Zwischen‘","authors":"Martina Bengert","doi":"10.4000/rg.5978","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Simone Weil (1909-1943) a lu les Upanishads en meme temps que la Bhagavadgitâ et avec la meme intensite que les ecrits de Platon. Elle a egalement appris le sanskrit et le grec ancien afin de pouvoir traduire elle-meme certaines parties de ces textes en francais. Ses Cahiers (18 carnets, comprenant environ 2000 pages) ne temoignent pas seulement du travail de traduction, mais surtout des tentatives de Weil pour trouver des liens plus profonds entre le christianisme, l’hindouisme et les ecrits de Platon – qu’elle comprend comme le fondateur du christianisme primitif et comme un mystique – apres ses propres experiences mystiques multiples. Les pensees de Weil, le plus souvent organisees en listes, tournent constamment autour de la question de la lecture correcte, de la recherche de la vraie lecture. Cet article est consacre a la « non-lecture » de Weil comme etat actif-passif d’attention complete (entre autres « atman », « om » et « dharma »). En partant des concepts centraux des Upanishads, on montrera comment dans les Cahiers, par la tension et la superposition des figures de pensee et des concepts religieux les plus divers, l’âme est ecrite comme un espace relationnel qui se trouve derriere, mais surtout entre ce qui semblait separe – un espace qui ne peut etre represente et pourtant est la.","PeriodicalId":39198,"journal":{"name":"Recherches Germaniques","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-06-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherches Germaniques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/rg.5978","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Arts and Humanities","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Simone Weil (1909-1943) a lu les Upanishads en meme temps que la Bhagavadgitâ et avec la meme intensite que les ecrits de Platon. Elle a egalement appris le sanskrit et le grec ancien afin de pouvoir traduire elle-meme certaines parties de ces textes en francais. Ses Cahiers (18 carnets, comprenant environ 2000 pages) ne temoignent pas seulement du travail de traduction, mais surtout des tentatives de Weil pour trouver des liens plus profonds entre le christianisme, l’hindouisme et les ecrits de Platon – qu’elle comprend comme le fondateur du christianisme primitif et comme un mystique – apres ses propres experiences mystiques multiples. Les pensees de Weil, le plus souvent organisees en listes, tournent constamment autour de la question de la lecture correcte, de la recherche de la vraie lecture. Cet article est consacre a la « non-lecture » de Weil comme etat actif-passif d’attention complete (entre autres « atman », « om » et « dharma »). En partant des concepts centraux des Upanishads, on montrera comment dans les Cahiers, par la tension et la superposition des figures de pensee et des concepts religieux les plus divers, l’âme est ecrite comme un espace relationnel qui se trouve derriere, mais surtout entre ce qui semblait separe – un espace qui ne peut etre represente et pourtant est la.