La conversion de l'histoire est-elle possible ? Les limites de l'influence de Carl Schmitt sur Raymond Aron : le concept de souveraineté de l'État et celui de l'hostilité absolue
{"title":"La conversion de l'histoire est-elle possible ? Les limites de l'influence de Carl Schmitt sur Raymond Aron : le concept de souveraineté de l'État et celui de l'hostilité absolue","authors":"M. Novák","doi":"10.3138/ttr.43.2.39","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Raymond Aron oppose systématiquement la politique internationale à la politique intérieure. Selon lui, ce n'est que dans l'arène de la politique internationale qu'on peut constater la polarité ami-ennemi, considérée par Carl Schmitt comme fondamentale pour la vie politique en général, c'est-àdire non seulement entre les États mais également au sein de l'État particulier. À la lumière de cette différence entre les deux auteurs, on analyse dans quelle mesure Aron, qui insiste presqu'autant que Schmitt sur la souveraineté de l'État, accepte ou rejette les thèses de ce dernier, notamment sur l'impossibilité de l'État universel et sur « l'hostilité absolue ».","PeriodicalId":41972,"journal":{"name":"Tocqueville Review","volume":"43 1","pages":"39 - 57"},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Tocqueville Review","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/ttr.43.2.39","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"POLITICAL SCIENCE","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Raymond Aron oppose systématiquement la politique internationale à la politique intérieure. Selon lui, ce n'est que dans l'arène de la politique internationale qu'on peut constater la polarité ami-ennemi, considérée par Carl Schmitt comme fondamentale pour la vie politique en général, c'est-àdire non seulement entre les États mais également au sein de l'État particulier. À la lumière de cette différence entre les deux auteurs, on analyse dans quelle mesure Aron, qui insiste presqu'autant que Schmitt sur la souveraineté de l'État, accepte ou rejette les thèses de ce dernier, notamment sur l'impossibilité de l'État universel et sur « l'hostilité absolue ».