Rapid maxillary expansion in adults: Can multislice computed tomography help choose between orthopedic or surgical treatment?

Abstract

Introduction

The aim of this study was to evaluate the accuracy of Multislice Computed Tomography (MSCT) in the detection resistance areas on the midpalatal suture (MPS) and thus to evaluate if MSCT could be a help in the kind of maxillary expansion to be used (pure orthodontic or surgically-aided) for the correction of transverse maxillary deficiencies in adults.

Methods

Ten MSCT were obtained from 10 MPS removed from fresh corpses (mean age: 79.4; extreme: 70–86). Three standardized radiological regions of interest (ROI) were identified on each MPS and were classified into “open” (group 1) or “closed” (group 2) by 3 independent radiologists. The 30 ROI were then histologically analyzed according to 3 criteria: mean suture width (MSW), obliteration index (OI) and interdigitation index (Ii).

Results

Nine ROI were classified in group 1 (closed) and 21 in group 2 (open). On the histological examination, the mean MSW was 396.9 μm in group 1 and 227.1 μm in group 2. OI was 3.098% and 9.309% and Ii was 1.25 and 1.34 respectively. Statistically significant difference between the 2 groups was only found for the MSW. We conclude that MSCT allows for the evaluation of the width of the MPS, but not for the evaluation of the other possible parameters of resistance we used. Therefore, it cannot predict precisely the amount of résistance in the MPS and is not suited for the choice between pure orthodontic or surgically-aided expansion.

Introduction

Le but de cette étude était d’évaluer le degré de précision dans la détection de zones de résistance au niveau de la suture palatine médiane (SPM) du scanner multi-coupes et ainsi d’être une aide dans le choix du type d’expansion maxillaire à utiliser (orthodontique pure ou chirurgicalement assistée) pour la correction de l’insuffisance transversale du maxillaire chez l’adulte.

Matériel et méthode

Dix scanners ont été réalisés sur des SPM prélevées sur des pièces anatomiques (corps âgés de 79,4 ans en moyenne ; extrêmes : 70–86). Trois régions d’intérêt radiologique (RIR) standardisées ont été identifiées sur chaque suture de manière standardisée et classées en « ouverte » (groupe 1) ou en « fermée » (groupe 2) par 3 radiologues indépendants. Les 30 RIR ont ensuite été analysées histologiquement en fonction de 3 critères : largeur moyenne de la suture (LMS), index d’oblitération (IO) et index d’interdigitation (II).

Résultats

Neuf RIR ont été classées dans le groupe 1 et 21 dans le groupe 2. À l’examen histologique, la valeur moyenne de LMS était de 396,9 μm dans le groupe 1 et de 227,1 μm dans le groupe 2. L’OI était de 3,098 % et 9,309 % et l’IS était de 1,25 et 1,34 respectivement. Une différence statistiquement significative a été retrouvée uniquement pour LM. Nous en concluons que le scanner permet d’évaluer la largeur de la suture intermaxillaire mais ne permet pas d’évaluer les autres critères de résistance potentielle que nous avons utilisés. Le scanner ne nous semble de ce fait pas être en mesure de prédire l’importance de la résistance de la SPM et ne permet pas d’orienter le choix vers une distraction orthodontique pure ou chirurgicalement assistée.