Epidemiology and management of dog bite injuries to the hand and upper limb

Abstract

Background

Dog bites to the hand and upper limb are common and carry a high-risk of severe injury and infection. However, epidemiological data, particularly comparing adult and pediatric populations, is limited. The study aims to describe patient demographics, injury severity, and the medical or surgical treatment provided. While comparing these results between adult and pediatric populations.

Methods

This retrospective study recorded all the dog bites affecting the hand and upper limb over a 11-year period (2013–2023) in a single hospital using a Health Data Warehouse called ‘Entrepôt de Données de Santé Normand’ (EDSaN). Cases were identified using ICD-W54.0XXA codes, and cross-referenced with unstructured data via keyword-based queries. Patients were categorized as pediatric (< 18 years) or adult (≥ 18 years) subgroups. Bite severity (fracture, tendon injury, nerve injury and infection), antibiotic prescriptions, and care pathway were assessed. Statistical analysis included Chi² and Student's t-tests with an alpha risk of 0.05.

Results

Among 5081 bites, 1444 (28.4%), involved pediatric patients and 3637 (71.6%) involved adults. Adults had significantly higher rates of severe injuries, including fractures (15.9% vs. 8.8%, P < 0.01), nerve injuries (8.9% vs. 3.0%, P < 0.01), tendon injuries (2.6% vs. 0.6%, P < 0.01), and infections (16.2% vs. 12.8%, P < 0.01). Adults had lower rates of antibiotics prescriptions (62.6% vs. 66.3% P < 0.05). Surgical procedures were performed in 9.4% of cases with no statistical difference between groups.

Conclusion

Dog bites are a common reason for emergency department visits. This large-scale epidemiological study highlights a low rate of surgical procedures, insufficient antibiotics prescription, and statistical differences in bites severity between adults and children. The low rate of surgical interventions may indicate barriers to operating room access.

Introduction

Les morsures de chien touchant la main et le membre supérieur sont fréquentes, ce sont des affections graves présentant un risque élevé d’infections. Cependant, il existe peu de données épidémiologiques récentes, en particulier comparant les populations adultes et pédiatriques. Cette étude décrit les caractéristiques démographiques des patients, la sévérité des blessures ainsi que la prise en charge médicale et chirurgicale, tout en comparant ces résultats entre les populations adultes et pédiatriques.

Méthodes

Cette étude rétrospective a inclus toutes les morsures de chien touchant la main et le membre supérieur sur une période de 11 ans (2013–2023) au sein d’un centre hospitalier universitaire, en utilisant l’Entrepôt de Données de Santé Normand (EDSaN). Les cas ont été identifiés à l’aide du codage ICD-W54 et les cas ont ensuite été croisés avec des données non structurées par requêtes basées sur des mots-clés. Les patients ont été classés en deux sous-groupes : population pédiatrique (< 18 ans) et population adulte (≥ 18 ans). La gravité des morsures (fractures, lésions tendineuses, lésions nerveuses, infections), les prescriptions antibiotiques et le parcours de soins ont été évalués avec notamment le nombre d’interventions du service SOS main incluant la prise en charge chirurgicale. L’analyse statistique a inclus des tests du Chi² et des tests t de Student avec un risque alpha fixé à 0,05.

Résultats

Parmi les 5081 morsures enregistrées, 1444 (28,4 %) concernaient des patients pédiatriques et 3637 (71,6 %) des adultes. Les adultes présentaient des taux significativement plus élevés de critères de sévérité, notamment de fractures (15,9 % vs 8,8 %, p < 0,01), de lésions nerveuses (8,9 % vs 3,0 %, p < 0,01), de lésions tendineuses (2,6 % vs 0,6 %, p < 0,01) et d’infections (16,2 % vs 12,8 %, p < 0,01). Les adultes recevaient moins fréquemment une antibioprophylaxie (62,6 % vs 66,3 %, p < 0,05). Une prise en charge chirurgicale a été réalisée dans 9,4 % des cas, sans différence statistiquement significative entre les groupes.

Conclusion

Les morsures de chien constituent un motif fréquent de consultation aux urgences. Cette étude épidémiologique de grande envergure met en évidence un faible taux d’interventions chirurgicales, une prescription insuffisante d’antibioprophylaxie et des différences de sévérité des morsures entre adultes et enfants. Le faible taux d’interventions chirurgicales pourrait refléter des difficultés d’accès aux blocs opératoires.