New surgical approach for buried penis with partial release of the penile suspensory system associated with fat transfer and suprapubic retraction

Abstract

Background

Adult acquired buried penis (AABP) is a condition of entrapment of the phallus resulting most commonly from obesity. This condition has a significant negative impact on the quality of life, including micturate difficulties, sexual dysfunction and recurrent infections. Many techniques exist to treat AABP; however, do not necessarily include a suspensory ligament release. The ligamentous system supporting the penis is widely called the “penile suspensory ligament” and is composed of four ligaments.

Objectives

We wanted to explore the clinical outcomes on an exploratory patient cohort for penis-lengthening in patients with Grade 1 buried penis using a partial release of the penile suspensory system associated with fat transfer combined with a suprapubic retraction.

Methods

Under general anesthesia, an abdominal liposuction was performed, followed by a direct defatting of the pubic mons. Then the fundiform, the suspensory and the anterior part of the vertical dense ligaments were severed. Furthermore, several anchoring sutures were added and a retropulsion of the supra pubic area was performed. Finally, the purified fat was injected into the penile shaft in a superficial plane. Files from patients who underwent surgery for stage 1 buried penis between 2015 and 2020 were retrospectively reviewed.

Results

Twelve patients with a buried penis underwent a lengthening procedure. The mean augmentation in length was 100% [28.6–218.2] and a mean augmentation of 85.7% [18.2–216.7] in width.

Conclusions

We described a safe and reproducible technique for penile augmentation in patients with a stage 1 AABP.

Level of evidence

Level III, cohort analytic study.

Contexte

Le pénis enfoui acquis chez l’adulte (PEA) est une affection où le pénis est partiellement ou totalement dissimulé, le plus souvent en raison de l’obésité. Cette condition affecte gravement la qualité de vie des patients, entraînant des difficultés urinaires, des dysfonctions sexuelles, ainsi que des infections récurrentes. Dans cet article, nous présentons une technique originale qui combine une section partielle de l’appareil suspenseur, une lipogreffe pénienne pour alourdir l’organe, et une plastie de rétraction pubienne réalisée à l’aide de sutures de 2 mm.

Objectifs

Cette étude a pour objectif d’évaluer les résultats cliniques d’une cohorte de patients présentant un pénis enfoui de grade 1, en analysant l’efficacité de la technique proposée pour le traitement de cette pathologie.

Méthodes

Sous anesthésie générale, une liposuccion abdominale a été réalisée, suivie d’une résection directe de la graisse du mont de Vénus. Les ligaments fundiforme, suspenseur, ainsi que la partie antérieure des ligaments verticaux denses ont été sectionnés. Des points de sutures d’ancrage ont été ajoutés pour stabiliser la structure. Une rétropulsion de la région sus-pubienne a été effectuée, suivie de l’injection de graisse purifiée dans le corps du pénis. Les dossiers des patients ayant bénéficié de cette intervention pour un pénis enfoui de grade 1 entre 2015 et 2020 ont été analysés rétrospectivement.

Résultats

Douze patients présentant un pénis enfoui ont été inclus dans cette étude et ont bénéficié de cette procédure d’allongement. L’augmentation moyenne de la longueur était de 100 % [intervalle : 28,6–218,2], avec une augmentation moyenne de la largeur de 85,7 % [intervalle : 18,2–216,7]. Ces résultats montrent des améliorations significatives tant en termes de dimensions que de fonctionnalité.

Conclusions

Nous proposons une technique innovante, sûre et reproductible pour le traitement du pénis enfoui de grade 1, combinant une section partielle de l’appareil suspenseur, une lipogreffe pénienne et une rétropulsion su pubis permettant des gains notables en longueur et en largeur. Ces résultats suggèrent que cette approche représente une solution efficace pour les patients souffrant de cette condition.

Niveau de preuve

Niveau III, étude analytique de cohorte.