Bill C-13 and the Constitutionally Conflicting Bilingualism in Canada: An Analysis of Three Provincial Approaches to Separate French Education Following the Implementation of the Official Languages Act and Its Larger Impact
{"title":"Bill C-13 and the Constitutionally Conflicting Bilingualism in Canada: An Analysis of Three Provincial Approaches to Separate French Education Following the Implementation of the Official Languages Act and Its Larger Impact","authors":"Victoria Pelky","doi":"10.3828/qs.2024.7","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:The Official Languages Act (OLA) was enacted in 1969, making French and English the official languages of Canada. On May 13, 2023, the federal government amended the OLA for the first time since its creation in 1969 through Bill C-13. While scholars focus on what has been noted as the “big issue” with Bill C-13 – the possible excessive use of the “notwithstanding clause” – I argue that the impact of provincial legislation produced in response to Bill C-13 has been overlooked. By examining the historical rise of official language rights in Canada and the position of French-speaking minorities in Ontario, New Brunswick, and Alberta and their fight for separate French education, I shed light on the history of bilingualism and the competing federal-provincial laws following its application in 1969. I assert that despite various efforts by the federal government to implement language laws to protect francophone minorities and encourage bilingualism as a national narrative, calculated actions at provincial levels reflect the dominant Anglo-Saxon narrative rooted deep within the nation. The lack of unity between federal and provincial governments results in indirect, competing definitions of Canadian national identity and continued questioning of the place of bilingualism in Canada.Abstract:La Loi sur les langues officielles (LLO) a été adoptée en 1969 et a fait du français et de l’anglais les langues officielles du Canada. Le 13 mai 2023, le gouvernement fédéral a modifié la LLO pour la première fois depuis près de 60 ans par le biais du projet de loi C-13. Alors que les chercheurs se concentrent sur ce qui a été considéré comme le « gros problème » du projet de loi C-13 : l’utilisation excessive possible de la « clause dérogatoire », je soutiens que l’on néglige l’impact des lois provinciales élaborées en réponse au projet de loi C-13. En examinant l’essor historique des droits des langues officielles au Canada, ainsi que la position des minorités francophones en Ontario, au Nouveau-Brunswick et en Alberta et leur lutte pour une éducation française séparée, nous jetons de la lumière sur l’histoire du bilinguisme et la concurrence entre la législation fédérale et provinciale depuis 1969. Affirmant que malgré divers efforts du gouvernement fédéral pour mettre en œuvre des lois linguistiques visant à protéger les minorités francophones et à encourager le bilinguisme en tant que récit national, les actions calculées aux niveaux provinciaux reflètent le récit anglo-saxon dominant profondément enraciné dans la nation. Je souligne que le manque d’unité entre les politiques fédérale et provinciales aboutisse à des définitions concurrentes de l’identité nationale canadienne et à une remise en question continue de la place du bilinguisme au Canada.","PeriodicalId":36865,"journal":{"name":"Quebec Studies","volume":"1 1","pages":"115 - 91"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-06-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Quebec Studies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3828/qs.2024.7","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Arts and Humanities","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:The Official Languages Act (OLA) was enacted in 1969, making French and English the official languages of Canada. On May 13, 2023, the federal government amended the OLA for the first time since its creation in 1969 through Bill C-13. While scholars focus on what has been noted as the “big issue” with Bill C-13 – the possible excessive use of the “notwithstanding clause” – I argue that the impact of provincial legislation produced in response to Bill C-13 has been overlooked. By examining the historical rise of official language rights in Canada and the position of French-speaking minorities in Ontario, New Brunswick, and Alberta and their fight for separate French education, I shed light on the history of bilingualism and the competing federal-provincial laws following its application in 1969. I assert that despite various efforts by the federal government to implement language laws to protect francophone minorities and encourage bilingualism as a national narrative, calculated actions at provincial levels reflect the dominant Anglo-Saxon narrative rooted deep within the nation. The lack of unity between federal and provincial governments results in indirect, competing definitions of Canadian national identity and continued questioning of the place of bilingualism in Canada.Abstract:La Loi sur les langues officielles (LLO) a été adoptée en 1969 et a fait du français et de l’anglais les langues officielles du Canada. Le 13 mai 2023, le gouvernement fédéral a modifié la LLO pour la première fois depuis près de 60 ans par le biais du projet de loi C-13. Alors que les chercheurs se concentrent sur ce qui a été considéré comme le « gros problème » du projet de loi C-13 : l’utilisation excessive possible de la « clause dérogatoire », je soutiens que l’on néglige l’impact des lois provinciales élaborées en réponse au projet de loi C-13. En examinant l’essor historique des droits des langues officielles au Canada, ainsi que la position des minorités francophones en Ontario, au Nouveau-Brunswick et en Alberta et leur lutte pour une éducation française séparée, nous jetons de la lumière sur l’histoire du bilinguisme et la concurrence entre la législation fédérale et provinciale depuis 1969. Affirmant que malgré divers efforts du gouvernement fédéral pour mettre en œuvre des lois linguistiques visant à protéger les minorités francophones et à encourager le bilinguisme en tant que récit national, les actions calculées aux niveaux provinciaux reflètent le récit anglo-saxon dominant profondément enraciné dans la nation. Je souligne que le manque d’unité entre les politiques fédérale et provinciales aboutisse à des définitions concurrentes de l’identité nationale canadienne et à une remise en question continue de la place du bilinguisme au Canada.