{"title":"Ouvriers, paysans et indigènes : José Carlos Mariátegui face à la Troisième Internationale","authors":"Paul Guillibert","doi":"10.3917/amx.075.0029","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le penseur marxiste péruvien José Carlos Mariátegui fait partie de ceux qui ont pris au sérieux le rôle révolutionnaire des paysans. Lors de la première conférence internationale des Partis communistes d’Amérique latine en juin 1929 à Buenos Aires, Mariátegui présente ses positions sur la centralité du système de propriété agraire dans l’exploitation semi-coloniale au Pérou et sur l’articulation entre classe et race. Il s’oppose à la fois à la solution soviétique d’une indépendance pour les nations opprimées et au pan-américanisme de l’Alliance populaire révolutionnaire américaine (APRA). Cet article étudie les relations compliquées de Mariátegui avec l’Internationale communiste sur les questions paysannes et indigènes. La formation d’une organisation révolutionnaire paysanne suppose la naissance d’un sentiment national qu’il analyse dans ses écrits sur la littérature.","PeriodicalId":39351,"journal":{"name":"Actuel Marx","volume":"61 7","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-04-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Actuel Marx","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/amx.075.0029","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Arts and Humanities","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Le penseur marxiste péruvien José Carlos Mariátegui fait partie de ceux qui ont pris au sérieux le rôle révolutionnaire des paysans. Lors de la première conférence internationale des Partis communistes d’Amérique latine en juin 1929 à Buenos Aires, Mariátegui présente ses positions sur la centralité du système de propriété agraire dans l’exploitation semi-coloniale au Pérou et sur l’articulation entre classe et race. Il s’oppose à la fois à la solution soviétique d’une indépendance pour les nations opprimées et au pan-américanisme de l’Alliance populaire révolutionnaire américaine (APRA). Cet article étudie les relations compliquées de Mariátegui avec l’Internationale communiste sur les questions paysannes et indigènes. La formation d’une organisation révolutionnaire paysanne suppose la naissance d’un sentiment national qu’il analyse dans ses écrits sur la littérature.