{"title":"Inequalities in Health between First Nations Adults Living Off-Reserve and Non-Indigenous Adults in Canada: A Decomposition Analysis","authors":"M. Hu, M. Hajizadeh, A. Bombay","doi":"10.3138/cpp.2022-077","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le présent article, qui s’appuie sur le sous-échantillon d’adultes des Premières Nations de l’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2017 et d’adultes non autochtones de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2017 (N = 35 390), examine les inégalités en matière d’état général de santé et de santé mentale autodéclarés, d’asthme diagnostiqué et de diabète diagnostiqué entre les adultes non autochtones et les adultes des Premières Nations vivant hors réserve au Canada. L’approche Blinder-Oaxaca a été utilisée pour décomposer les inégalités de chaque résultat sur la santé en différences de caractéristiques et en différences de rendement. L’étude révèle que les résultats sur la santé des adultes des Premières Nations sont 5 à 10% inférieurs à ceux des populations non autochtones; les personnes adultes des Premières Nations non inscrites se déclarant en moins bonne santé que les personnes adultes des Premières Nations inscrites, à l’exception du diabète. L’étude révèle également que les caractéristiques observables représentent 20 à 45% des inégalités en matière d’état de santé général, de santé mentale et de diabète. Les facteurs socio-économiques, tels que la situation de l’emploi, le revenu et le niveau d’études, représentent 10 à 25% des différences en matière d’auto-évaluation de l’état de santé général, de santé mentale et de diabète diagnostiqué chez les membres des Premières Nations, qu’ils soient ou non inscrits, par rapport à la population non autochtone. Bien que cette contribution n’ait pas été en mesure d’évaluer d’autres voies critiques par lesquelles divers aspects du colonialisme continuent de nuire aux peuples des Premières Nations, les résultats laissent à penser que l’amélioration du statut socio-économique des peuples des Premières Nations vivant hors réserve pourrait potentiellement réduire les inégalités en matière de santé entre ces personnes et la population non autochtone au Canada.","PeriodicalId":517325,"journal":{"name":"Canadian Public Policy","volume":"271 10","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-01-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Public Policy","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/cpp.2022-077","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Le présent article, qui s’appuie sur le sous-échantillon d’adultes des Premières Nations de l’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2017 et d’adultes non autochtones de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2017 (N = 35 390), examine les inégalités en matière d’état général de santé et de santé mentale autodéclarés, d’asthme diagnostiqué et de diabète diagnostiqué entre les adultes non autochtones et les adultes des Premières Nations vivant hors réserve au Canada. L’approche Blinder-Oaxaca a été utilisée pour décomposer les inégalités de chaque résultat sur la santé en différences de caractéristiques et en différences de rendement. L’étude révèle que les résultats sur la santé des adultes des Premières Nations sont 5 à 10% inférieurs à ceux des populations non autochtones; les personnes adultes des Premières Nations non inscrites se déclarant en moins bonne santé que les personnes adultes des Premières Nations inscrites, à l’exception du diabète. L’étude révèle également que les caractéristiques observables représentent 20 à 45% des inégalités en matière d’état de santé général, de santé mentale et de diabète. Les facteurs socio-économiques, tels que la situation de l’emploi, le revenu et le niveau d’études, représentent 10 à 25% des différences en matière d’auto-évaluation de l’état de santé général, de santé mentale et de diabète diagnostiqué chez les membres des Premières Nations, qu’ils soient ou non inscrits, par rapport à la population non autochtone. Bien que cette contribution n’ait pas été en mesure d’évaluer d’autres voies critiques par lesquelles divers aspects du colonialisme continuent de nuire aux peuples des Premières Nations, les résultats laissent à penser que l’amélioration du statut socio-économique des peuples des Premières Nations vivant hors réserve pourrait potentiellement réduire les inégalités en matière de santé entre ces personnes et la population non autochtone au Canada.