{"title":"Protéger les ouvriers belges du Nord de la France, de la fin du XIX e siècle aux années 1950","authors":"Claudine Marissal","doi":"10.3917/rhps.016.0076","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Durant la première moitié du XX e siècle, des dizaines de milliers de travailleurs belges franchissaient chaque année la frontière pour trouver de l’emploi dans le Nord de la France. Dans une région frontalière où de fortes relations de dépendance existaient avec le pays voisin, ils accédaient généralement à l’aube du XX e siècle aux organismes de bienfaisance et de prévoyance qui agissaient au niveau local. Mais pas tous, ni aux mêmes conditions que les indigents français. La misère guettait notamment ceux et celles qui, qualifiés de saisonniers et de frontaliers, continuaient à résider en Belgique et ne pouvaient dès lors accéder à la protection sociale française. Confrontées à leur précarité, des associations de terrain, des organisations ouvrières et des localités frontalières belges se sont alors mobilisées pour assurer leur protection et obtenir leur inclusion dans les nouvelles législations sociales françaises.","PeriodicalId":354726,"journal":{"name":"Revue d'histoire de la protection sociale","volume":"142 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-02-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue d'histoire de la protection sociale","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/rhps.016.0076","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Durant la première moitié du XX e siècle, des dizaines de milliers de travailleurs belges franchissaient chaque année la frontière pour trouver de l’emploi dans le Nord de la France. Dans une région frontalière où de fortes relations de dépendance existaient avec le pays voisin, ils accédaient généralement à l’aube du XX e siècle aux organismes de bienfaisance et de prévoyance qui agissaient au niveau local. Mais pas tous, ni aux mêmes conditions que les indigents français. La misère guettait notamment ceux et celles qui, qualifiés de saisonniers et de frontaliers, continuaient à résider en Belgique et ne pouvaient dès lors accéder à la protection sociale française. Confrontées à leur précarité, des associations de terrain, des organisations ouvrières et des localités frontalières belges se sont alors mobilisées pour assurer leur protection et obtenir leur inclusion dans les nouvelles législations sociales françaises.