{"title":"Thrombose veineuse cérébrale","authors":"Peggy Reiner","doi":"10.1016/j.jdmv.2024.01.068","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Avec une incidence de 1,3 et 2 cas pour 100 000, la thrombose veineuse cérébrale (TVC) est une forme rare d’accident vasculaire cérébral (AVC). L’objectif de cette présentation est d’exposer les principaux aspects de la prise en charge des TVC, notamment les données les plus récentes de la littérature.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Après la physiopathologie et les modes de présentation clinico-radiologiques, seront abordés les aspects étiologiques et les modalités thérapeutiques de cette pathologie.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La TVC se distingue des autres AVC par une présentation polymorphe dominée par les céphalées et le diagnostic ne peut être confirmé que grâce à l’imagerie cérébrale, l’IRM la plupart du temps. Les causes sont souvent multiples associant des facteurs prédisposant permanents à des facteurs précipitants, plus transitoires. De « nouveaux » facteurs de risque ont été identifiés ces dernières années comme l’anémie ou l’obésité. L’épidémie de SARS CoV2 a également été associée à une augmentation des TVC. Le traitement repose sur l’anticoagulation efficace et des thérapeutiques parfois invasives, comme la craniectomie décompressive, peuvent être nécessaires en cas de complications neurologiques. L’anticoagulation parentérale initiale est relayée par des anticoagulants oraux pour 3 à 12 mois en général.</p><p>De plus en plus de données sont aujourd’hui disponibles et rassurantes sur l’utilisation des anticoagulants oraux directs plutôt que les AVK dans cette indication. Un traitement des facteurs favorisants permet de limiter le risque de récidive, raison pour laquelle le bilan étiologique complet est impératif.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La prise en charge des patients dès la phase aiguë au sein des unités neurovasculaires permet de réduire la morbi-mortalité de cette pathologie dont le pronostic est bien meilleur que lors de l’ischémie artérielle.</p></div>","PeriodicalId":53149,"journal":{"name":"JMV-Journal de Medecine Vasculaire","volume":"49 1","pages":"Page 11"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-02-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"JMV-Journal de Medecine Vasculaire","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2542451324000683","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
Avec une incidence de 1,3 et 2 cas pour 100 000, la thrombose veineuse cérébrale (TVC) est une forme rare d’accident vasculaire cérébral (AVC). L’objectif de cette présentation est d’exposer les principaux aspects de la prise en charge des TVC, notamment les données les plus récentes de la littérature.
Méthode
Après la physiopathologie et les modes de présentation clinico-radiologiques, seront abordés les aspects étiologiques et les modalités thérapeutiques de cette pathologie.
Résultats
La TVC se distingue des autres AVC par une présentation polymorphe dominée par les céphalées et le diagnostic ne peut être confirmé que grâce à l’imagerie cérébrale, l’IRM la plupart du temps. Les causes sont souvent multiples associant des facteurs prédisposant permanents à des facteurs précipitants, plus transitoires. De « nouveaux » facteurs de risque ont été identifiés ces dernières années comme l’anémie ou l’obésité. L’épidémie de SARS CoV2 a également été associée à une augmentation des TVC. Le traitement repose sur l’anticoagulation efficace et des thérapeutiques parfois invasives, comme la craniectomie décompressive, peuvent être nécessaires en cas de complications neurologiques. L’anticoagulation parentérale initiale est relayée par des anticoagulants oraux pour 3 à 12 mois en général.
De plus en plus de données sont aujourd’hui disponibles et rassurantes sur l’utilisation des anticoagulants oraux directs plutôt que les AVK dans cette indication. Un traitement des facteurs favorisants permet de limiter le risque de récidive, raison pour laquelle le bilan étiologique complet est impératif.
Conclusion
La prise en charge des patients dès la phase aiguë au sein des unités neurovasculaires permet de réduire la morbi-mortalité de cette pathologie dont le pronostic est bien meilleur que lors de l’ischémie artérielle.
期刊介绍:
The JMV- Journal de Médecine Vasculaire publishes peer-reviewed clinical and research articles, epidemiological studies, review articles, editorials, guidelines. The journal also publishes abstracts of papers presented at the annual sessions of the national congress of French College of Vascular Pathology.