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Abstract
Comment le moment anthropocène, avec la transition écologique et sociale, invite-t-il à une relecture des grands monuments de nos cultures ? Cet article propose de lire le livre de Job (ch. 38-42) dans cette perspective. Il y présente une conversion de l’idée de vulnérabilité, passant de la faillite de soi à la capacité de laisser affecter par l’autre pour penser une autonomie ouverte à toutes les relations, y compris avec les autres terrestres, qui le font être. La figure de Job devient alors le prototype d’une écobiographie ouverte et offerte à ces interdépendances avec les vivants qui rendent vivant. On passe alors d’une métaphysique de l’être à une métaphysique de l’entre attentive à toutes ces relations, humaines et non humaines, qui font être avec.