{"title":"Noms propres de groupes sociaux et appellatifs de la forme [les + Npluriel (Adj)] à la lumière de l’opposition désignation/dénomination","authors":"Michelle Lecolle","doi":"10.4000/corela.16356","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article étudie les noms propres de groupes sociaux en français (en particulier les noms de partis politiques) de la forme [les + Npluriel (Adj)], en examinant les spécificités de ces expressions en tant que noms propres, d’un point de vue référentiel et du point de vue de leur forme ; celle-ci présente la particularité de refléter iconiquement la pluralité. En se basant sur l’opposition désignation/dénomination (Kleiber 1984), on les compare à d’autres appellatifs de même forme plurielle, mais dont le lien dénominatif à leur référent n’est pas officialisé sur la scène publique. Enfin, l’article s’intéresse à la désignation au pluriel des membres des partis politiques, en particulier lorsqu’elle est homonyme des noms de partis, et étudie les effets discursifs qui en découlent.","PeriodicalId":496540,"journal":{"name":"Corela","volume":"133 18","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-11-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Corela","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/corela.16356","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cet article étudie les noms propres de groupes sociaux en français (en particulier les noms de partis politiques) de la forme [les + Npluriel (Adj)], en examinant les spécificités de ces expressions en tant que noms propres, d’un point de vue référentiel et du point de vue de leur forme ; celle-ci présente la particularité de refléter iconiquement la pluralité. En se basant sur l’opposition désignation/dénomination (Kleiber 1984), on les compare à d’autres appellatifs de même forme plurielle, mais dont le lien dénominatif à leur référent n’est pas officialisé sur la scène publique. Enfin, l’article s’intéresse à la désignation au pluriel des membres des partis politiques, en particulier lorsqu’elle est homonyme des noms de partis, et étudie les effets discursifs qui en découlent.