{"title":"La pratique de la réflexivité, un moyen de satisfaire aux nouvelles exigences liées à la sobriété numérique en formation continue des enseignants","authors":"Amadou Yoro Niang","doi":"10.4000/dms.9313","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"En ce xxie siècle, les formateurs d’enseignants se trouvent face à deux systèmes de contraintes ambivalentes. Ils doivent, d’une part, obéir aux injonctions des autorités éducatives, en procédant impérativement à la numérisation en formation continue et, d’autre part, intégrer dans leurs pratiques, les défis de la sobriété numérique. On pourrait, dans ce contexte, se contenter de réduire sur le plan quantitatif l’empreinte du numérique dans la formation. Mais pour notre part, nous avons voulu explorer une autre voie. En effet, ne peut-on pas s’inspirer du paradigme du « praticien réflexif » et examiner s’il n’y a pas là un moyen de favoriser la réduction considérable du nombre de FAD et raisonner ainsi dans les enjeux environnementaux en lien avec la sobriété numérique. Il s’agit de s’interroger sur l’utilisation de la pratique réflexive, et se demander si elle ne peut pas faire l’objet d’un dispositif chez les formateurs permettant de trouver un compromis face à ces injonctions contradictoires. La méthodologie appliquée est qualitative et porte sur des entrevues avec 3 maîtres et 1 formateur, l’analyse de 3 films d’entretien formateur/formé et des textes réflexifs. Il ressort de l’étude que si les maîtres usaient de la pratique réflexive, cela favoriserait la sobriété numérique.","PeriodicalId":113366,"journal":{"name":"Distances et médiations des savoirs","volume":"76 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-09-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Distances et médiations des savoirs","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/dms.9313","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
En ce xxie siècle, les formateurs d’enseignants se trouvent face à deux systèmes de contraintes ambivalentes. Ils doivent, d’une part, obéir aux injonctions des autorités éducatives, en procédant impérativement à la numérisation en formation continue et, d’autre part, intégrer dans leurs pratiques, les défis de la sobriété numérique. On pourrait, dans ce contexte, se contenter de réduire sur le plan quantitatif l’empreinte du numérique dans la formation. Mais pour notre part, nous avons voulu explorer une autre voie. En effet, ne peut-on pas s’inspirer du paradigme du « praticien réflexif » et examiner s’il n’y a pas là un moyen de favoriser la réduction considérable du nombre de FAD et raisonner ainsi dans les enjeux environnementaux en lien avec la sobriété numérique. Il s’agit de s’interroger sur l’utilisation de la pratique réflexive, et se demander si elle ne peut pas faire l’objet d’un dispositif chez les formateurs permettant de trouver un compromis face à ces injonctions contradictoires. La méthodologie appliquée est qualitative et porte sur des entrevues avec 3 maîtres et 1 formateur, l’analyse de 3 films d’entretien formateur/formé et des textes réflexifs. Il ressort de l’étude que si les maîtres usaient de la pratique réflexive, cela favoriserait la sobriété numérique.