{"title":"Les missions et relations du beau-frère de Batista. Un aperçu du « sultanisme » cubain (1952-1958)","authors":"André Gounot","doi":"10.57086/sources.327","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Les missions et relations du beau-frère de Batista. Un aperçu du « sultanisme » cubain (1952-1958) — À travers la biographie de Roberto Fernández Miranda se dégagent des traits caractéristiques de la société cubaine sous la dictature de Batista, un « régime sultanique » selon la typologie proposée par Juan Linz. Après une rapide carrière militaire, le beau-frère de Fulgencio Batista, qui est aussi son homme de confiance le plus proche, a occupé le poste de directeur national des sports tout en entretenant des liens étroits avec la mafia chicago-havanaise. D’une part, les actions qu’il a menées témoignent de l’omniprésence de la corruption. D’autre part, les réactions qu’elles ont pu susciter font apparaître la force de résistance de la société civile. L’utilisation des charges officielles à des fins personnelles du clan au pouvoir est un aspect central de tout « régime sultanique ». En revanche, on peut constater pour le cas de Cuba une certaine tendance parallèle, atypique, en faveur d’une politique constructive.","PeriodicalId":227404,"journal":{"name":"Réseaux, clientèles et associations dans les espaces hispaniques","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-10-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Réseaux, clientèles et associations dans les espaces hispaniques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.57086/sources.327","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Les missions et relations du beau-frère de Batista. Un aperçu du « sultanisme » cubain (1952-1958) — À travers la biographie de Roberto Fernández Miranda se dégagent des traits caractéristiques de la société cubaine sous la dictature de Batista, un « régime sultanique » selon la typologie proposée par Juan Linz. Après une rapide carrière militaire, le beau-frère de Fulgencio Batista, qui est aussi son homme de confiance le plus proche, a occupé le poste de directeur national des sports tout en entretenant des liens étroits avec la mafia chicago-havanaise. D’une part, les actions qu’il a menées témoignent de l’omniprésence de la corruption. D’autre part, les réactions qu’elles ont pu susciter font apparaître la force de résistance de la société civile. L’utilisation des charges officielles à des fins personnelles du clan au pouvoir est un aspect central de tout « régime sultanique ». En revanche, on peut constater pour le cas de Cuba une certaine tendance parallèle, atypique, en faveur d’une politique constructive.