{"title":"What remains of the fairy tale? The legacy of the 2006 World Cup","authors":"Albrecht Sonntag","doi":"10.58335/football-s.116","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Dès l’été 2006, la Coupe du monde en Allemagne a été comparée à « un conte de fées » dans son pays hôte, et cette expression renvoie encore aujourd’hui à cet événement hors norme à plusieurs égards. L’impact de ce tournoi a été immédiat. Sur les Allemands eux-mêmes, d’abord, qui se sont découvert une légèreté insoupçonnée, mais aussi sur les visiteurs, amenés à réviser quelques stéréotypes visiblement obsolètes. Si la Nationalmannschaft a eu l’élégance de se contenter d’une troisième place, c’est le football allemand dans son ensemble qui apparaît comme le grand gagnant, profitant notamment d’un renouveau spectaculaire de ses grands stades. Et si une évaluation globale de l’impact de l’événement doit rester mitigée – surtout sur le plan économique – il convient de constater que 2006 a laissé au football une innovation durable : l’établissement des fan zones, multipliant les émotions collectives et l’intensité de la sociabilité carnavalesque des grands moments du football.","PeriodicalId":153100,"journal":{"name":"Football(s). Histoire, culture, économie, société","volume":"19 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Football(s). Histoire, culture, économie, société","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.58335/football-s.116","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Dès l’été 2006, la Coupe du monde en Allemagne a été comparée à « un conte de fées » dans son pays hôte, et cette expression renvoie encore aujourd’hui à cet événement hors norme à plusieurs égards. L’impact de ce tournoi a été immédiat. Sur les Allemands eux-mêmes, d’abord, qui se sont découvert une légèreté insoupçonnée, mais aussi sur les visiteurs, amenés à réviser quelques stéréotypes visiblement obsolètes. Si la Nationalmannschaft a eu l’élégance de se contenter d’une troisième place, c’est le football allemand dans son ensemble qui apparaît comme le grand gagnant, profitant notamment d’un renouveau spectaculaire de ses grands stades. Et si une évaluation globale de l’impact de l’événement doit rester mitigée – surtout sur le plan économique – il convient de constater que 2006 a laissé au football une innovation durable : l’établissement des fan zones, multipliant les émotions collectives et l’intensité de la sociabilité carnavalesque des grands moments du football.