{"title":"НАУЧНО ЗНАЊЕ И ПРЕДАВАНО ЗНАЊЕ У НАСТАВИ ФРАНЦУСКОГ ЈЕЗИКА У ЈУГОСЛАВИЈИ: СУБЈУНКТИВ ИМПЕРФЕКТА У ШКОЛСКИМ ГРАМАТИКАМА (1920-1939)","authors":"Биљана Ј. Стикић","doi":"10.46630/phm.14.2022.34","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L’article porte sur la problématique de la disparition de l’imparfait du subjonctif, ainsi que sur la transposition didactique de ce phénomène dans les grammaires pédagogiques du français utilisées dans l’enseignement secondaire yougoslave entre deux guerres mondiales. La première partie de l’article concerne l’état des choses constaté par les linguistes français les plus estimés à l’époque, tels que Brunot, Dauzat, Clédat et Gougenheim, ainsi que l’attitude des autorités éducatives françaises à l’égard de l’emploi de l’imparfait du subjonctif. La seconde partie de cette étude appartient à l’analyse comparative des grammaires pédagogiques yougoslaves qui, à l’époque, étaient pourtant considérées comme manuels secondaires par rapport aux livres de lecture française. La transposition du savoir savant en question a été réalisée dans le cadre de définitions à savoir des phrases introductives explicatives sur la concordance des temps, lorsque le verbe de la principale était au passé. Ces définitions sont toujours suivies d’exemples d’illustration, et parfos reflètent une approche comparative vu la langue maternelle des élèves. Les auteurs yougoslaves introduisaient souvent des remarques complémentaires en tant qu’explications relatives à la langue française parlée et à l’emploi du présent du subjonctif au lieu de l’imparfait, toléré aussi en langue écrite. On peut conclure que la transposition du savoir savant était plus ou moins correcte et suffisante, notamment dans les cas où l’on soulignait des difficultés dans la communication orale entraînées par l’emploi de l’imparfait du subjonctif. Aussi, un tel phénomène linguistique ne pouvait pas être transposé sans une certaine hésitation didactique.","PeriodicalId":328718,"journal":{"name":"PHILOLOGIA MEDIANA","volume":"403 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-06-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"PHILOLOGIA MEDIANA","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.46630/phm.14.2022.34","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
L’article porte sur la problématique de la disparition de l’imparfait du subjonctif, ainsi que sur la transposition didactique de ce phénomène dans les grammaires pédagogiques du français utilisées dans l’enseignement secondaire yougoslave entre deux guerres mondiales. La première partie de l’article concerne l’état des choses constaté par les linguistes français les plus estimés à l’époque, tels que Brunot, Dauzat, Clédat et Gougenheim, ainsi que l’attitude des autorités éducatives françaises à l’égard de l’emploi de l’imparfait du subjonctif. La seconde partie de cette étude appartient à l’analyse comparative des grammaires pédagogiques yougoslaves qui, à l’époque, étaient pourtant considérées comme manuels secondaires par rapport aux livres de lecture française. La transposition du savoir savant en question a été réalisée dans le cadre de définitions à savoir des phrases introductives explicatives sur la concordance des temps, lorsque le verbe de la principale était au passé. Ces définitions sont toujours suivies d’exemples d’illustration, et parfos reflètent une approche comparative vu la langue maternelle des élèves. Les auteurs yougoslaves introduisaient souvent des remarques complémentaires en tant qu’explications relatives à la langue française parlée et à l’emploi du présent du subjonctif au lieu de l’imparfait, toléré aussi en langue écrite. On peut conclure que la transposition du savoir savant était plus ou moins correcte et suffisante, notamment dans les cas où l’on soulignait des difficultés dans la communication orale entraînées par l’emploi de l’imparfait du subjonctif. Aussi, un tel phénomène linguistique ne pouvait pas être transposé sans une certaine hésitation didactique.