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Abstract
Si la longue histoire des mangas et de l’animation japonaise débutent au début du XXe siècle, l’industrie du manga en tant que telle n’émerge qu’après la Seconde Guerre Mondiale, dans le cadre de la reconstruction du pays. La renaissance du cinéma nippon dans les années 50, l’arrivée du téléviseur dans les foyers dans les années 60 et la naissance progressive d’une industrie de haute technologie vont conduire les éditeurs de mangas à investir le domaine de l’image via des adaptations télévisées, puis via des films d’animation produits localement. Événement initialement rare et prestigieux, l’adaptation d’un manga en film d’animation tiens désormais du fait routinier pleinement intégré dans la stratégie transmédia des grandes sociétés de divertissement japonaises. Une stratégie qui, si elle est la plupart du temps réduite à la production d’œuvres mineures voire à de simples remontages de séries télévisées animées, a pu conduire de nombreux cinéastes de talents (Mamoru Oshii, Mamoru Osoda…) à faire leurs preuves. De plus, de nouvelles méthodes d’adaptations de mangas, alternant séries télévisées et films, se multiplient à mesure que se brouille la frontière entre petit et grand écran.