Albert KORA SABI, Jean Kpetere, Enoch Akpo, M. Abdoulaye, Gwladys Tankouanou, Ephraïm Allola, Ismaël Amadou, Narcisse Anagonou, Daniel SABI FERI, Louis Nanako
{"title":"Prévalence et facteurs associés de la dénutrition chez les enfants de 0 à 59 mois au Bénin dans la commune de Karimama","authors":"Albert KORA SABI, Jean Kpetere, Enoch Akpo, M. Abdoulaye, Gwladys Tankouanou, Ephraïm Allola, Ismaël Amadou, Narcisse Anagonou, Daniel SABI FERI, Louis Nanako","doi":"10.56109/aup-sna.v9i2.53","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La prévalence de la dénutrition aigüe globale au Bénin des enfants de 0 à 5 ans en 2018, était de 5%. Cette prévalence cache des disparités au niveau des départements même si elle n’atteint pas le seuil critique de 10%. La présente étude vise à déterminer la prévalence et les facteurs associés à la dénutrition chez les enfants de 0 à 59 mois à Karimama. Elle a consisté en une enquête transversale, descriptive et analytique qui s’est penchée sur la dénutrition infantile en milieu rural du nord Bénin. Une analyse univariée puis multivariée des facteurs associés à la dénutrition a été réalisée. Comme résultats principaux, on peut retenir, une prévalence de 24,3% sur une population enregistrée de 641 enfants de moins de 5 ans. La prévalence de l’émaciation sévère était de 2,46%, celle modérée de 5,5%. Quant au à retard statural sa prévalence était respectivement de 5,28% et 9,86% pour la forme sévère et la forme modérée. Le retard de croissance pondérale comptait respectivement pour 3,58% et 7,5%. Les facteurs associés à la dénutrition globale étaient le non-respect de l’AME avec un risque de 2,02 (p= 0,001), la taille des ménages avec un risque de 1,83 (p= 0,037). Les facteurs protecteurs étaient l’introduction de la bouillie après six mois (risque de 0,45 ; p= 0,023) et les ménages propriétaires de superficies emblavées de 0,25 à 2 ha (risque de 0,66 ; p=0,043). Ces facteurs pourraient être les leviers sur lesquels d’ambitieux programme de prévention pourraient se greffer pour réduire considérablement l’ampleur de la dénutrition en milieu rural au Nord Bénin.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-12-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i2.53","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
La prévalence de la dénutrition aigüe globale au Bénin des enfants de 0 à 5 ans en 2018, était de 5%. Cette prévalence cache des disparités au niveau des départements même si elle n’atteint pas le seuil critique de 10%. La présente étude vise à déterminer la prévalence et les facteurs associés à la dénutrition chez les enfants de 0 à 59 mois à Karimama. Elle a consisté en une enquête transversale, descriptive et analytique qui s’est penchée sur la dénutrition infantile en milieu rural du nord Bénin. Une analyse univariée puis multivariée des facteurs associés à la dénutrition a été réalisée. Comme résultats principaux, on peut retenir, une prévalence de 24,3% sur une population enregistrée de 641 enfants de moins de 5 ans. La prévalence de l’émaciation sévère était de 2,46%, celle modérée de 5,5%. Quant au à retard statural sa prévalence était respectivement de 5,28% et 9,86% pour la forme sévère et la forme modérée. Le retard de croissance pondérale comptait respectivement pour 3,58% et 7,5%. Les facteurs associés à la dénutrition globale étaient le non-respect de l’AME avec un risque de 2,02 (p= 0,001), la taille des ménages avec un risque de 1,83 (p= 0,037). Les facteurs protecteurs étaient l’introduction de la bouillie après six mois (risque de 0,45 ; p= 0,023) et les ménages propriétaires de superficies emblavées de 0,25 à 2 ha (risque de 0,66 ; p=0,043). Ces facteurs pourraient être les leviers sur lesquels d’ambitieux programme de prévention pourraient se greffer pour réduire considérablement l’ampleur de la dénutrition en milieu rural au Nord Bénin.