{"title":"De la sécurité dans les milieux universitaires : cas du campus de l’université de Lubumbashi","authors":"Claude Mwanza Wa Kalombo, Martial Mumba Kakudji","doi":"10.5771/2363-6262-2020-1-144","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La sécurité peut se définir comme un état d’esprit confiant et tranquille qui résulte du senti‐ ment, bien ou mal fondé, que l’on est à l’abri de tout danger. Elle peut aussi être considérée comme une situation objective, reposant sur des conditions matérielles, économiques, poli‐ tiques, qui entraine l’absence de danger pour les personnes ou de menaces pour les biens et qui détermine la confiance. Pour P.F. Brubière, la sécurtié est l'état (c'est-à-dire situation ou état de situations) cor‐ respondant à l'absence de péril ou à la très grande improbabilité de péril. L'expression être en sécurité, dit-il, ce n'est pas avoir le péril à redouter ou n'avoir qu'un péril très faible à craindre. Autrement-dit, même si tout est réglementé sur les cités universitaires, une situa‐ tion d’insécurité peut toujours avoir lieu. Et donc, il serait aberrant de ne plus l’imaginer1. Actuellement, le monde vit une situation d’insécurité de tout genre. Dans la ville de Lu‐ bumbashi, il ne se passe pas deux jours sans que sa population n’assiste ou n’apprenne par la voie des ondes que dans tel ou tel autre quartier les actes d’insécurité y ont été perpétrés. Etant donné que la société subit différentes formes de violences, les milieux universitaires en République Démocratique du Congo et particulièrement celui de l’Université de Lubum‐ bashi n’en sont pas épargnés, il en est de même pour les milieux scolaires, du travail, et autres. La violence est une action brutale, physique ou morale envers quelqu’un. Elle consiste à agir sur quelqu’un ou à le forcer contre sa volonté en utilisant la force physique ou psy‐ chique. En cas d’espèce, les milieux universitaires sont de lieux en principe où doivent régner le calme mais de fois, ils s’affichent comme de milieux d’insécurité surtout quand les étu‐ diants s’engagent à faire des réclamations relatives à leurs besoins. Ils recourent à l’usage de moyens non appropriés sous prétexte qu’ils revendiquent leurs droits aux fins de satis‐ faire leurs besoins. Il s’agit aussi d’un endroit qui réunit les personnes provenant de diffé‐ rentes familles, religions, cultures, etc. Au choc de plusieurs familles, cultures et religions, s’enchevêtrent autant de comportements et mentalités à gérer sur les cités universitaires.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"95 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2020-06-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2020-1-144","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
La sécurité peut se définir comme un état d’esprit confiant et tranquille qui résulte du senti‐ ment, bien ou mal fondé, que l’on est à l’abri de tout danger. Elle peut aussi être considérée comme une situation objective, reposant sur des conditions matérielles, économiques, poli‐ tiques, qui entraine l’absence de danger pour les personnes ou de menaces pour les biens et qui détermine la confiance. Pour P.F. Brubière, la sécurtié est l'état (c'est-à-dire situation ou état de situations) cor‐ respondant à l'absence de péril ou à la très grande improbabilité de péril. L'expression être en sécurité, dit-il, ce n'est pas avoir le péril à redouter ou n'avoir qu'un péril très faible à craindre. Autrement-dit, même si tout est réglementé sur les cités universitaires, une situa‐ tion d’insécurité peut toujours avoir lieu. Et donc, il serait aberrant de ne plus l’imaginer1. Actuellement, le monde vit une situation d’insécurité de tout genre. Dans la ville de Lu‐ bumbashi, il ne se passe pas deux jours sans que sa population n’assiste ou n’apprenne par la voie des ondes que dans tel ou tel autre quartier les actes d’insécurité y ont été perpétrés. Etant donné que la société subit différentes formes de violences, les milieux universitaires en République Démocratique du Congo et particulièrement celui de l’Université de Lubum‐ bashi n’en sont pas épargnés, il en est de même pour les milieux scolaires, du travail, et autres. La violence est une action brutale, physique ou morale envers quelqu’un. Elle consiste à agir sur quelqu’un ou à le forcer contre sa volonté en utilisant la force physique ou psy‐ chique. En cas d’espèce, les milieux universitaires sont de lieux en principe où doivent régner le calme mais de fois, ils s’affichent comme de milieux d’insécurité surtout quand les étu‐ diants s’engagent à faire des réclamations relatives à leurs besoins. Ils recourent à l’usage de moyens non appropriés sous prétexte qu’ils revendiquent leurs droits aux fins de satis‐ faire leurs besoins. Il s’agit aussi d’un endroit qui réunit les personnes provenant de diffé‐ rentes familles, religions, cultures, etc. Au choc de plusieurs familles, cultures et religions, s’enchevêtrent autant de comportements et mentalités à gérer sur les cités universitaires.