{"title":"Maldiney et le cinéma","authors":"P. Grosos","doi":"10.4000/cpuc.1654","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Maldiney est ne en 1912, annee ou le cinema est quant a lui devenu un art, pour la premiere fois de type industriel. Ce philosophe en a donc ete, toute sa vie durant, le contemporain. Et pourtant il ne s’y est manifestement jamais interesse. Or cela est d’autant plus intrigant que, si la peinture a certes toujours ete pour lui l’art de reference, il a toutefois su se tourner vers de nombreux autres arts. Pourquoi, meme s’il ne connaissait pas, comme Stanley Cavell, les comedies hollywoodiennes, ne s’est-il pas non plus, contrairement a son collegue de Lyon, Gilles Deleuze, interesse a ce que cet art rend possible ? Est-ce la une affaire de gout, alors privee et naivement subjective ? Ou ce desinteret manifeste peut-il nous dire quelque chose de ce qu’il a cherche dans l’art, et ainsi de ce qu’on peut nommer son style philosophique ?","PeriodicalId":204249,"journal":{"name":"Cahiers de philosophie de l’Université de Caen","volume":"10 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-09-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Cahiers de philosophie de l’Université de Caen","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/cpuc.1654","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Maldiney est ne en 1912, annee ou le cinema est quant a lui devenu un art, pour la premiere fois de type industriel. Ce philosophe en a donc ete, toute sa vie durant, le contemporain. Et pourtant il ne s’y est manifestement jamais interesse. Or cela est d’autant plus intrigant que, si la peinture a certes toujours ete pour lui l’art de reference, il a toutefois su se tourner vers de nombreux autres arts. Pourquoi, meme s’il ne connaissait pas, comme Stanley Cavell, les comedies hollywoodiennes, ne s’est-il pas non plus, contrairement a son collegue de Lyon, Gilles Deleuze, interesse a ce que cet art rend possible ? Est-ce la une affaire de gout, alors privee et naivement subjective ? Ou ce desinteret manifeste peut-il nous dire quelque chose de ce qu’il a cherche dans l’art, et ainsi de ce qu’on peut nommer son style philosophique ?