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Abstract
Vers 1970, Agfa-Gevaert cherche à conquérir de nouveaux marchés en Afrique de l’Ouest, notamment pour ses pellicules couleurs. Le photographe James Barnor, né en 1929 au Ghana et installé en Angleterre de 1959 à 1969, où il s’est approprié les savoir-faire de cette technique photographique, semble à ce titre un agent tout trouvé pour devenir un « ambassadeur » Agfa au Ghana. À travers sa trajectoire singulière, prise entre deux pôles, cet article analyse l’arrivée de la couleur au Ghana, qui rejoue en partie des logiques de transfert et de diffusion locale déjà connues dans l’histoire de la photographie ouest-africaine. Les visées d’Agfa se révèlent finalement peu ajustées aux réalités du terrain et l’entreprise est un échec commercial : la couleur se diffuse assez mal dans les années 1970, faute principalement de moyens. Reste que James Barnor contribue par ce procédé visuel à enrichir les modes de représentation de la société qui l’entoure.