{"title":"Les tonalités musicales vues par un mathématicien","authors":"Michel Broué","doi":"10.3917/oj.rouss.2002.01.0041","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"“Pourquoi la musique des XIIIèmes, XIVèmes, XVèmes et XVIèmes siècles, dans les longs cheminements qu’elle a suivis, en partant des monodies du plain-chant, en superposant et enchevêtrant des lignes mélodiques différentes, en en compliquant de plus en plus les combinaisons, pourquoi cette musique a-t-elle fini par se fixer sur cette échelle plutôt que sur celles dont elle était sortie ? Eh bien, c’est parce que, peu à peu, au cours d’une très lente évolution, l’oreille a fini par reconnâıtre dans certaines agrégations de sons, d’abord fortuites puis, une fois l’attention arrêtée sur elles, de plus en plus recherchées en elles-mêmes, une plénitude de sonorité, une sensation d’équilibre, un certain hédonisme.” Henry Barraud","PeriodicalId":211445,"journal":{"name":"Le Code","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2002-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"2","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Le Code","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/oj.rouss.2002.01.0041","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
“Pourquoi la musique des XIIIèmes, XIVèmes, XVèmes et XVIèmes siècles, dans les longs cheminements qu’elle a suivis, en partant des monodies du plain-chant, en superposant et enchevêtrant des lignes mélodiques différentes, en en compliquant de plus en plus les combinaisons, pourquoi cette musique a-t-elle fini par se fixer sur cette échelle plutôt que sur celles dont elle était sortie ? Eh bien, c’est parce que, peu à peu, au cours d’une très lente évolution, l’oreille a fini par reconnâıtre dans certaines agrégations de sons, d’abord fortuites puis, une fois l’attention arrêtée sur elles, de plus en plus recherchées en elles-mêmes, une plénitude de sonorité, une sensation d’équilibre, un certain hédonisme.” Henry Barraud