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Abstract
Dès le milieu du XX e siècle, la disponibilité des stéroïdes et des principes à activités gonadotropes ont conduit à des utilisations vétérinaires, pour répondre aux besoins de la thérapeutique individuelle des animaux de rente et compa-gnie. Simultanément se développaient des applications zootechniques visant à produire des denrées d’origine animale plus abondantes et de meilleure qualité, dans le contexte d’un encadrement réglementaire encore très succinct. Puis, l’introduction des stéroïdes dans le domaine de la contraception féminine, la disponibilité des progestagènes, la progestérone et ses analogues, ont apporté les premières possibilités de contrôle de la fonction génitale femelle à l’échelle des troupeaux, pour regrouper inséminations et mises bas. Peu de temps après, l’arrivée quasi simultanée des prostaglandines et des peptides hypothalamiques apporta finalement tous les moyens de la maîtrise de la reproduction dans les effectifs. Le développement des méthodes de transplantation embryonnaire ou-vrait aussi la voie d’une facilitation de la diffusion des caractères génétiques de haut niveau, et rendait possible la prophylaxie des maladies transmissibles par le lavage des embryons.